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1945.
l'Allemagne nazie est vaincue. Pendant que l'Europe se reconstruit, des idéologues du Troisième Reich se réfugient en Egypte. Certains approfondissent l'alliance d'Hitler avec les Frères Musulmans. D'autres vont occuper des postes stratégiques auprès de Nasser. Obsédés par leur volonté de détruire Israël, disposant de moyens financiers considérables, ils diffusent massivement leur propagande dans le monde musulman, où la diffamation des Juifs et d'Israël devient quotidienne. 1948, en URSS sous Staline, puis sous ses successeurs, des idéologues et des ex-collaborateurs nazis sont recyclés pour mettre en place une énorme machine de propagande de l'URSS pour la guerre froide : l'antisionisme joue le même rôle que l'antisémitisme du Reich. Les procès de Prague. popularisés par le film L'Aveu, sont le laboratoire de cette campagne. En France, la propagande antisioniste soviétique est d'abord condamnée comme raciste par la justice française. Mais progressivement, la gauche et surtout la gauche radicale intègrent l'antisionisme. 2009, trois militants des droits humains retrouvent la trace des thèmes de cette propagande non seulement dans des discours d'extrême droite, d'extrême gauche et de fondamentalistes islamiques, mais aussi dans la grande presse française, dans des positions de militants laïques et de Juifs désorientés par la haine anti-juive. Dans cet ouvrage les auteurs dressent le constat alarmant de la progression de la diffamation concertée des Juifs et d'Israël dans la société. Ils tirent la sonnette d'alarme car l'antisionisme est un outil idéologique des organisations qui poursuivent sans relâche leur lutte pour le pouvoir et contre la démocratie. La France est devant des choix déterminants pour sa jeunesse et son avenir. Cet essai va l'éclairer.