Gérard Morel, directeur de recherches à l'ORSTOM, s'installa au Sénégal en 1953 pour étudier la biologie de Quelea quelea dont les dégâts sur les rizières étaient si importants qu'ils en menaçaient l'existence. Parallèlement, il commença l'inventaire systématique de l'avifaune alors encore mal connue et se spécialisa dans l'écologie des oiseaux, particulièrement les espèces granivores. Sa thèse traite de la synécologie des oiseaux sahéliens. Coauteur du guide " Les oiseaux de l'Ouest africain " et de " Birds of Africa ", il est maintenant président de la Société d'Ornithologique de l'Ouest africain. Marie-Yvonne Morel, chercheur au CNRS depuis 1958, mena tous ses travaux au Sénégal. Tout en s'intéressant à l'inventaire avifaunistique, elle se spécialisa dans la biologie de quelques espèces sahéliennes, le plus souvent granivores, et tout spécialement celles des Colombidés, des Moineaux dorés (Passer luteus) et des Moineaux domestiques (Passer domesticus). Sa thèse traite des relations entre l'Amarante commun (Lagonosticta senegala) et son parasite, le Combassou du Sénégal (Vidua chalybeata). Elle est coauteur de " Birds of Africa ".