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Et maintenant, je vois tisse une méditation entre poèmes et enseignements autour du temps, de l'amour et du bonheur, établissant "un pont d'amitié entre la spiritualité et la poésie", comme l'écrivait le poète Try Vû. Deux voix différentes s'y élèvent : celle de la poésie et celle claire et directe du maître Zen qui nous invite à ouvrir nos coeurs, à saisir le moment et toucher le présent. Thích Nhát Hanh, dans une introduction autobiographique, raconte ses années au Vietnam de 1949 à son exil en 1966, et nous montre que la poésie peut être à la fois le chant d'une vision profonde et la voix éloquente du changement.
Puis, s'appuyant sur le plus célèbre poème épique du Vietnam, Le Conte de Kiéu, ainsi que sur des maîtres Zen renommés et sa propre poésie, il illustre combien il est important de revenir au présent pour cultiver la joie, prendre soin de la souffrance et générer la compréhension, l'amour, la compassion et la vision profonde.