3 films à ne pas regarder dans le noir !

- Il y a 5 ans

Introduction

1) Shutter Island – Le plus « T’as compris la fin ou pas ? »

Shutter Island ! (Je le mets en premier, c’est mon préféré) En gros, c’est l’histoire d’un policier qui se rend sur une île qui accueille des détraqués avec son coéquipier pour enquêter sur la disparition d’une p’tite dame. Sauf que ce cachottier ne dit pas que celui qui a tué sa famille se trouve également sur cette île. Si vous voulez regarder le film, arrêtez-vous maintenant ! De péripéties en péripéties, on se rend finalement compte que rien ne colle dans le raisonnement de notre inspecteur préféré et que plusieurs incohérences surgissent. Plus tard dans le film, on apprendra que depuis le début, le héros incarné par Léonardo DiCaprio est complètement fou et qu’il vit dans un déni fabuleux.

Après sa prise de conscience sur son état, nous apprenons que depuis le début, sa femme aurait tué ses enfants, et notre Léo national aurait tué sa femme par tristesse. Jusque là, vous allez me dire « Ouais ça a l’air pas mal » SAUF que la fin soulève une question. En effet, semblant être retombé dans son état de déni, le film se clôt sur une phrase « Qu’est ce qu’il y a de pire pour vous ? Vivre en monstre ou mourir en homme bien ? ». Du coup … vous avez compris la fin ou pas ? Est-il encore fou ? Ou est-il conscient de son état ? Bonne question !

Dans tous les cas, Léo Bello nous livre une performance qui n’a rien à envier aux films catastrophes ou les bateaux ne résistent pas aux gros glaçons. En même temps, on commence à être habitués à ses prouesses cinématographiques avec le temps. Mais pourquoi pendant notre opération « Fais-moi peur » ? Sachez que l’ambiance du film tourne entre plan clos dans un asile/phare, cimetière ou dans des grandes étendues de... rien du tout. On se sent facilement étouffé, parfois mal à l’aise sur cette affaire qui semble ne jamais se résoudre. Je vous laisse avec ça, et si cela ne vous donne pas l’eau à la bouche, je peux aussi vous raconter Les Bronzés ou Fast and Furious 34.

2) La Mouche – Le plus Kitsch

Je suppose qu’à son époque, ce film avait une certaine plus value. En le regardant à l’heure actuelle... Il est toujours aussi canon. Le pitch est simple : Seth Brundle, joué par le génialissime Jeff Goldblum (AKA le chasseur de T-Rex en origami), se réveille un matin, baille et crée le télépod : une cabine de téléportation. Malheureusement, impossible de téléporter un être vivant. Vous vous doutez donc que Jeff est un scientifique génial dans le film. Après être tombé amoureux de la journaliste Veronica Quaife, il se réveille encore avec une idée de génie : reprogrammer sa machine pour les êtres vivants. Et bien sur, qui se colle à l’expérience ? Notre Jeff. Et une mouche, qui s’est glissée dans la cabine. Déjà dis, mais si vous voulez regarder le film, arrêtez-vous là. Après l’utilisation de la machine, Seth devient surhumain grâce à sa force et son endurance. Et ses poils étranges dans le dos. Au fil de l’histoire, Seth commence à se détériorer et à abandonner toute humanité, il vomi même sur sa nourriture pour la manger, comme les mouches quoi. Il perd ses ongles, ses cheveux … un carnage.

On apprend également que Veronica est enceinte de Seth, qui veut avorter, normal quand le père se transforme peu à peu en insecte. Sauf que Seth qui a complètement perdu la boule enlève Veronica et veut la forcer à fusionner ensemble dans sa cabine de bronzage … Il échoue littéralement et se retrouve fusionné avec une porte (Ouais …). Veronica met donc fin aux souffrances de Seth avec une balle de fusil (et non pas du Raid). Mon avis ? Il faut le voir. Même si le kitch et les effets sont au summum, ils n’ont pas pour autant mal vieilli, et Jeff Goldblum est simplement majestueux. En termes d’ambiances, on reste sur du clos, 80% du temps dans un laboratoire, 5% dans un bar et 5% dans une salle de bain avec … 3 personnages. Juste pour vous donner le ton, regardez la BA et comprenez pourquoi ce film a été acclamé à son époque !

3) Split – Le plus « Qui est qui? »

Vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène Glass sorti il y a quelques mois dans les cinémas. Mais Glass a bel et bien un préquel (deux même !) se prénommant Split. On y retrouve mon acteur Écossais préféré James McAvoy dans le rôle d’un schizophrène manifestant … 23 personnalités. Tout commence dans un centre commercial où Casey (Anya Taylor Joy) et ses copines se font kidnapper par un chauve à lunette (Comme LE professeur Xavier mais en plus mobile). Ce chauve, c’est Kevin Wendell Crumb, souffrant de multiples personnalités. Une fois n’est pas coutume, arrêtez-vous de suite si vous souhaitez regarder le film ! Je vais vous passer les détails de chaque personnage, mais retenez que Dennis est le chauve à lunette qui kidnappe les filles, Patricia est la « maman » très distinguée du groupe et Hedwig, un enfant de 9 ans relativement drôle ! Toutes ces personnalités sont analysées par le docteur Fletcher, fasciné par son cas. De scènes en scènes, nous apprenons que le kidnapping n’est pas un acte poussé par pure folie : les filles seraient un sacrifice pour une 24ème personnalité émergente : La Bête.

Après avoir tenté d’aider notre très chère Casey, la bête tue le docteur Fletcher. A noter que la bête, personnalité la plus forte de notre « héro », résiste aux balles et développe une musculature hors normes. Comme Colossus dans les X-men en fait. L’histoire se termine sur un Bruce Willis buvant un café et apprenant cette histoire aux infos : L’ouverture directe au dernier film de la trilogie : Glass. Ce film traite de nombreux sujets : Les difficultés de l’enfance et traumatismes, tant au travers du personnage de Kevin, mais également celui de Casey avec des micro scènes sur son passé pour un background qui amplifie le malaise parfois, mais également le sujet de la multiple personnalité, controversé il y a quelques années avec le procès de Billy Milligan qui manifestait exactement les mêmes symptômes que Kevin. Le côté Comics est cette fois mis de coté pour une œuvre beaucoup plus humaine, un film à ne surtout pas manquer selon moi..

BONUS - Evil Dead 3 – Le plus « trop »

Pour conclure dans cette sélection spéciale « Fais-moi peur », je vous ai choisi un film qui ne fait strictement pas peur. Même si c’était son but premier, on retrouve Ash, coincé au moyen âge avec une tronçonneuse à la place de la main droite.

Ai-je vraiment besoin d’en dire plus ? L'affiche suffira !