Aimititau! Parlons-nous! (format poche) - E-book - ePub

Laure Morali

,

José Acquelin

,

Anne-Marie Saint-Onge André

,

Joséphine Bacon

,

Nahka Bertrand

Note moyenne 
Laure Morali et José Acquelin - Aimititau! Parlons-nous! (format poche).
Aimititau ! Parlons nous ! réunit pour la première fois des auteurs du Québec et des Premières Nations, à travers des correspondances inédites qui... Lire la suite
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Résumé

Aimititau ! Parlons nous ! réunit pour la première fois des auteurs du Québec et des Premières Nations, à travers des correspondances inédites qui prennent la forme de lettres, de récits, de courriels, de poèmes et de contes. Vingt-neuf auteurs, confirmés et jeunes, sont rassemblés ici par le désir de mieux se connaître. Ils initient le dialogue et rompent les solitudes. Les écrivains jumelés s'écrivent des mois durant jusqu'à faire surgir une ouvre faite de tendresse et d'inquiétude, de révolte et d'espoir.
Les grandes et incontournables questions humaines reviennent d'une correspondance une autre. Aimititau! Parlons-nous! donne à lire une multitude de voix et de points de vue, qui expriment la manière d'être ensemble, d'habiter la même terre et de vivre dans le respect de l'autre. Véritable action de solidarité. Résonances d'une lettre à une autre, d'un tourment à un autre, d'une joie à une autre, pour se rejoindre dans la fraternité des mots.

Caractéristiques

  • Date de parution
    19/09/2017
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-89712-487-8
  • EAN
    9782897124878
  • Format
    ePub
  • Nb. de pages
    330 pages
  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages
      330
    • Taille
      727 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos des auteurs

Écrivaine, poète, Laure Morali vit à Montréal depuis plus de vingt ans. Aux éditions Mémoire d'encrier, elle a publié Orange sanguine (poésie, 2014), Traversée de l'Amérique dans les yeux d'un papillon (roman, 2010) et La terre cet animal (poésie, 2003; 2021). Elle a également dirigé l'anthologie de correspondances entre écrivain.e.s des Premières Nations et écrivain.e.s québécois.e.s Aimititau ! Parlons-nous ! (chronique, 2008) et co-dirigé avec Rodney Saint-Éloi le livre-disque Les bruits du monde (2012).
Nin Auass . Moi l'enfant, anthologie bilingue innu aimun - français dirigée par Joséphine Bacon et Laure Morali, et illustrée par Lydia Mestokosho-Paradis paraît chez Mémoire d'encrier en mai 2021 et remporte le Prix littéraire des enseignant·e·s de français en 2022. Son dernier récit En suivant Shimun est paru chez Boréal en 2021. En 2023, elle publie Personne seulement, son plus récent recueil de poésie, chez Mémoire d'encrier.
Elle anime des ateliers d'écriture au Québec, en France et en Haïti. Né à Montréal en 1956, José Acquelin est poète. De Tout va rien (L'Hexagone, 1987) à L'absolu est un dé rond (Les Herbes rouges, 2006), sa trajectoire ne cesse d'étonner par son alliage d'urbanité et d'onirisme, d'Orient et d'Occident, laissant libre cours à des associations verbales qui n'excluent pas la conscience tragique du monde.
Il a publié avec Joséphine Bacon, chez Mémoire d'encrier, le recueil Nous sommes tous des sauvages en 2011. Née en 1943, Anne-Marie Saint-Onge André est innue de Matimékush. Elle vit à Uashat (Sept-Îles). Enseignante de la langue innue pendant trente ans, elle se consacre aujourd'hui à l'écriture d'outils pédagogiques. Elle a publié un recueil de contes, An-Mani utipatshimunissima, en innu-aimun (ICEM, 1996).
Les « Petites histoires d'Anne-Marie » inspirées de la vie traditionnelle en forêt sont des trésors de transmission. Elle est convaincue que l'écriture en langue innue renforce l'identité culturelle et accompagne son réveil. Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947. Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une autrice phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole.
Joséphine Bacon dit souvent d'elle-même qu'elle n'est pas poète, mais que dans son cour nomade et généreux, elle parle un langage rempli de poésie où résonne l'écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Chez Mémoire d'encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message · Tshissinuatshitakana (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, et a reçu le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010 pour son poème « Dessine-moi l'arbre ».
Toujours chez Mémoire d'encrier, elle a publié en collaboration avec José Acquelin Nous sommes tous des sauvages (2011) et Un thé dans la toundra · Nipishapui nete mushuat (2013, Finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Son recueil, Uiesh · Quelque part (2018), lui a valu le Prix des libraires 2019. Avec Kau Minuat · Une fois de plus, publié en 2023, Joséphine Bacon renouvelle son univers.
Loin des légendes innues, l'aînée des poètes s'installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l'arbre, le temps et le silence. En 2023, elle a reçu le prestigieux prix Molson du Conseil des arts du Canada, pour son apport inestimable à la littérature. Nahka Bertrand est née le 27 octobre 1983 de père déné et de mère québécoise. Elle a grandi sous le soleil de minuit dans les Territoires du Nord-Ouest.
Elle a de l'expérience en traduction, en théâtre, en écriture et elle est une cuisinière hors pair. Elle a obtenu un diplôme d'études supérieures en journalisme de l'Université Concordia et travaille actuellement comme assistante juridique pour les procureurs de la Couronne en droit fiscal au ministère de la Justice. Elle a représenté le Québec au Conseil des jeunes autochtones, et fait partie du groupe consultatif des jeunes à la Commission canadienne pour l'UNESCO.
Passionnée de voyages, avide de lectures, elle fait de l'écriture sa complice de tous les jours. Né à l'Avenir en 1950, Yves Boisvert s'est consacré entièrement à la poésie depuis 1964. Il est l'auteur d'une trentaine de recueils, parmi lesquels Mélanie Saint-Laurent (Éditons d'Art le Sabord, 2004) et Romans de la poésie (XYZ, 2005). D'après lui, « le monde est ainsi fait qu'il faut le défaire pour qu'il tienne debout ». Née à Chicoutimi en 1963, Denise Brassard enseigne la littérature à l'Université du Québec à Montréal.
Poète et essayiste, elle a publié entre autres Les meurtrières de l'espoir (poésie, Trait d'union, 2001) et Le souffle du passage. Poésie et essai chez Fernand Ouellette (essai, VLB, 2007). Depuis quelques années, elle travaille à mettre au diapason l'essai et le poème, en poursuivant une méditation sur les lieux de mémoire et la mémoire des lieux qui l'a amenée à renouer avec les paysages fondateurs de sa région d'origine. Métis du nord mexicain (Tepehuane), Domingo Cisneros émigre au Québec en 1968.
Écrivain et artiste, il dirige le Département des arts et communications du collège Manitou (La Macaza, 1973-1976). Auteur de manifestes, chroniques, déclarations d'artiste (Veillée de mort, Cronica Boréal, 1981), il est considéré comme le responsable de la renaissance de l'art autochtone en Amérique du Nord et le précurseur de l'art écologique. Fondateur du Groupe territoire culturel et du Centre de recherche et d'expérimentation des arts forestiers, il affirme que l'imagination est la force la plus puissante qui puisse exister et que le monde urbain est le coupable de la pathétique situation de la planète. Innu de Mashteuiatsh, Alain Connolly est né en 1979.
Sa sensibilité littéraire s'est formée en écoutant son père, chasseur nomade, lui raconter sa vie en forêt, les territoires traversés. Depuis, il rêve de montagnes blanches. Étudiant en Arts et Lettres, il est également l'auteur d'un scénario de court-métrage, Unishinutsh (Perdus), dans le cadre du programme « Amorce cinématographique autochtone » à l'Université du Québec à Chicoutimi. L'écriture demeure pour lui une source d'émerveillements. Né au Saguenay en 1954, Jean Désy est écrivain, médecin et voyageur.
Il vogue entre le Sud et le Nord, entre les mondes de l'autochtonie et de la grande ville, la haute montagne et la toundra, l'écriture et l'enseignement universitaire, la pratique de la médecine et la poésie. Il a publié chez Mémoire d'encrier Uashtessiu / Lumière d'automne (en collaboration avec Rita Mestokosho, 2010), Chez les ours (2012), Isuma, anthologie de poésie nordique (2013), Bras-du-Nord (en collaboration avec Normand Génois, 2015), Amériquoisie (2016) et Chorbacks (2017). Jean Duval est né en 1968 à Montréal.
Il enseigne la littérature au cégep du Vieux-Montréal, tout en poursuivant une démarche d'écriture minimaliste qui tente de lier lyrisme et intimisme. Il a publié Un théâtre obscur (Écrits des Forges, 1991) et Les sentiments premiers (Trois, 1998). Selon lui, la poésie est une rencontre de soi et de l'autre. Née à Montréal, Violaine Forest est poète et comédienne. Elle a déjà publié Le manteau de mohair (Hexagone, 2002) et L'adoration du bourreau (Le Sabord, 2006). Jean Pierre Girard est né à Sainte-Perpétue en 1961.
Il se dit « rameur ». Il est aussi écrivain. Parmi ses nombreux écrits, ce roman : Les inventés (L'instant même, 1999). Il est également le père d'Aurélie, avec laquelle il a écrit L'Est en West (Québec Amérique, 2002) et le fondateur des Donneurs (une activité d'écriture publique qui revisite l'esprit du don). Selon lui, il est important « d'assumer sa responsabilité dans l'affaire. » Né en1959 à Grand-Mère, Louis Hamelin est romancier et chroniqueur littéraire.
Son premier roman, La Rage, publié en 1989, remporte le Prix du Gouverneur général. Il a publié de nombreux romans, et a remporté plusieurs prix littéraires pour ses oeuvres. Il a été responsable des relations avec les nations autochtones pour le groupe l'Action boréale. D'après lui, « un écrivain ne peut être le cour de sa communauté, ni son bras armé, ni même toujours son cerveau. Il faut plutôt imaginer une sorte de poumon avec des yeux ». Innue d'Ekuanitshit (Mingan), Lison Mestokosho est née en 1981.
Elle a terminé son DEC en Arts et Lettres au Cégep de Chicoutimi et travaille actuellement à la mise en place du programme scolaire innu de Parcs Canada/Archipel de Mingan. Elle a écrit un recueil de nouvelles à ce jour inédit. L'écriture, pour elle, est une manière de traduire des histoires et des instants qui l'englobent et ainsi de les partager. Née en 1957 à Saint-Sébastien (Haute-Beauce), Andrée A.
Michaud est surtout connue pour une ouvre romanesque marquée par la mort, la folie, la dualité et l'exploration d'une mémoire toujours en fuite, à travers des personnages en quête d'une identité ne reposant souvent que sur l'illusion. Elle a également écrit pour le théâtre et publié un recueil de textes brefs, auquel il faut ajouter des textes critiques ou de fiction pour de nombreuses revues. Son cinquième roman, Le ravissement (L'instant même, 2001), s'est mérité le Prix du gouverneur général en 2002.
Elle travaille actuellement à l'écriture de son huitième roman. N. Scott Momaday est né en 1934 à Lawton, Oklahoma, de père kiowa et de mère métis cherokee. À chaque nouvelle publication depuis La maison de l'aube (Du Rocher, 1993), prix Pulitzer 1969, Scott Momaday confirme son immense stature de romancier. Également poète, essayiste et dramaturge, il a été le premier à imposer une voix autochtone dans le panorama littéraire américain.
Convaincu qu'à l'heure actuelle, la perte de l'identité culturelle des peuples autochtones est liée au vol du sacré, il a créé la fondation Buffalo Trust, qui s'attache à leur restituer leur patrimoine culturel. Jean Morisset, né à l'hiver 1940 sur les rives du Grand Fleuve, à Bellechasse-en-Canada, avant l'ouverture des routes, est écrivain, géographe et nomade. Parmi ses publications, citons Métis Witness to the North (Vancouver, Tillacum Library, 1986) et Chants polaires (Leméac / Actes Sud, 2002).
En quête de la mémoire géographique analphabète, il poursuit une vaste interrogation sur le destin et l'aventure métisse dans une perspective « amériquaine », depuis les terres arctiques jusqu'aux terres de braise en passant par la Caraïbe et le pays secret des mille promesses. Aux éditions Mémoire d'encrier, il a fait paraître Les chiens s'entre-dévorent. (2009) et Haïti délibérée (2011). Née en 1957 dans un petit patelin près de Montréal, Joan Pawnee Parent est Métis/Nippissing.
Herboriste traditionnelle, mère, grand-mère et auteure de contes, elle a écrit Manitowapan (2005) et Mon père me racontait (2006), les deux pièces sont mises en scène par Gaétan Gingras et interprétées par Robert Seven-Crows. Elle vit en bordure de la rivière La Lièvre, à Des Ruisseaux. L'écriture reste pour elle un repli de l'âme, un lieu de résistance qui repousse la limite des frontières établies, une quête d'espoir vers des territoires indéfinis, dans un monde où tout est beaucoup trop formaté. Annie Perrault est née au Mont-Saint-Hilaire en 1970 d'une mère qui aimait la terre et d'un père qui aimait l'air.
Elle travaille aujourd'hui comme pharmacienne et écrit des poèmes aux dos des prescriptions. Elle a publié Un acte de présence (Écrits des Forges, 1996) et Le désordre de la petite chambre (Les Herbes rouges, 2004). Elle aimerait terminer son troisième recueil et attraper son premier saumon. Sa vision de la poésie est reliée à l'émotion et rejoint ainsi les clichés du photographe, les esquisses du peintre.
C'est, selon elle, quelque chose qui vient nous atteindre, et même nous confondre. Écrivain, poète, performeur, historien, anthropologue et commissaire en arts visuels, Louis-Karl Picard-Sioui est originaire de la communauté de Wendake. En 2015, il cofonde Kwahiatonhk! et devient directeur de ce premier OBNL francophone visant exclusivement à promouvoir et à diffuser la littérature autochtone. À partir de 2015, l'organisme Kwahiatonkh! prend la direction de l'organisation du Salon du livre des Premières Nations à Wendake. Il a publié chez Mémoire d'encrier les recueils Au pied de mon orgueil (2011) et Les grandes absences (2013). Jean-Charles Piétacho est né a Ekuanitshit sur le bord du fleuve, en face de l'île de Mingan, le 21 août 1953.
Il est innu-utshimau, chef du Conseil des Innus d'Ekuanitshit depuis 1991. Il a écrit la préface du livre Les Innus et le territoire (Jean-Paul Lacasse, Septentrion, 2004). Grand communicateur, il aimerait avoir plus de temps pour écrire et ainsi partager sa façon innue de voir le monde. « La poésie de la langue innue appartient au Nutshimit, notre maison à l'intérieur des terres et, si l'on n'y prend pas garde, nous allons perdre cette langue des éléments dont les aînés se souviennent encore », affirme-t-il. Robert Seven-Crows est né en 1952 à Lachine, lieu des grands départs des métis/voyageurs.
Il est auteur-compositeur-interprète et conteur. Il a réalisé deux CD, Chants traditionnels (Production Kwé Kwé, 2005) et Native Soul (Production Kwé Kwé, 2007). Il vit sur les berges de la rivière La Lièvre à Des Ruisseaux. Depuis plusieurs années, il voyage dans le monde entier pour partager sa musique et les contes - une façon de faire connaître la richesse de la tradition orale de ses racines Métis/Mi'kmag. Jean Sioui est Wendat.
Il a publié son premier recueil, Le Pas de l'Indien, aux éditions Le Loup de Gouttière en 1997. Il a également publié: Poèmes rouges (poésie, Le Loup de Gouttière, 2004) et Hannenorak (roman jeunesse, Cornac, 2004); Hannenorak et le vent (roman jeunesse, Le Loup de Gouttière, 2007); L'avenir voit rouge (poésie, Écrits des Forges, 2007); Je suis île (poésie, Cornac, 2010) ; Avant le gel des visages (poésie, Éditions Hannenorak, 2012).
Il a enfin publié Entre moi et l'arbre (poésie, Écrits des Forges, 2013), pour lequel il a été finaliste au prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec. Il a publié chez Mémoire d'encrier Mon couteau croche (2015), A'yarahskwa' . J'avance mon chemin (2019) et Au couchant de la terre promise (2021). Huron-Wendat originaire de Wendake, Guy Sioui Durand réfléchit et agit comme sociologue critique (Ph.
D.), commissaire et critique d'art. Il a fait de l'art actuel au Québec et de l'art amérindien contemporain ses domaines de préoccupation. Il rêve la littérature comme d'un souffle puissant qui propulse dans nos vies des histoires racontées, issues de l'oralité amérindienne. Son essai L'art comme alternative (Éditions Intervention, 1997) et son récit Jean-Paul Riopelle - Indianité (Gid, 2003) imaginent, dans des formes différentes, de tels songes fabuleux. Yves Sioui Durand est membre de la nation Huronne-Wendat.
Dramaturge, acteur, metteur en scène et pédagogue de première importance, il a fondé Ondinnok, le premier théâtre amérindien professionnel du Québec. Depuis 1984, il poursuit une oeuvre théâtrale unique qui ose interroger les racines de la spiritualité amérindienne. Il réalise actuellement son premier long-métrage, adapté de sa pièce, Hamlet le Malécite. Selon-lui, « l'artiste créateur est le pivot de la reconstruction culturelle des peuples autochtones ; il joue ce rôle d'éveilleur et de visionnaire que l'on se doit de reconnaître avant qu'il ne soit trop tard ». Née en 1966 dans la communauté d'Ekuanitshit (Mingan), Rita Mestokosho, femme innue est la première poète autochtone à avoir affirmé sa voix au Québec.
Depuis Eshi uapataman Nukum (éditions Piekuakami, 1995), toujours cette puissance d'évocation à la lisière de la fragilité, ce torrent qui gronde au loin, de plus en plus proche. Isabelle Miron est poète et professeure de création littéraire à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle a publié trois recueils de poèmes et un essai sur la poésie de Michel Beaulieu et Juan Garcia aux éditions Nota Bene.
Son intérêt pour la poésie amérindienne l'a notamment conduite à faire partie du collectif Aimititau ! Parlons-nous !, publié aux éditions Mémoire d'encrier, et à travailler sur les oeuvres de Rita Mestokosho et de Jean Sioui. Fondées à Montréal en mars 2003 par l'écrivain Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d'encrier se sont fixé pour mandat de réunir des auteur.e.s de diverses origines autour d'une seule et même exigence : l'authenticité des voix. Mémoire d'encrier est ce lieu-carrefour où se tissent rencontres, dialogues et échanges pour que les voix soient visibles et vivantes. Mémoire d'encrier publie de la fiction : roman, récit, nouvelle; aussi de la poésie; des essais et des chroniques.
Un catalogue diversifié aménage des passerelles entre cultures et imaginaires du monde. Mémoire d'encrier publie des auteur.e.s québécois.e.s, autochtones, antillais.e.s, arabes, africain.e.s. représentant ainsi une large plate-forme où se confrontent les imaginaires dans l'apprentissage et le respect de la différence et de la diversité culturelle. Mémoire d'encrier propose de penser l'autre autrement, l'autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, ceci de manière décomplexée.
Dans nos sociétés actuelles, rien ne manque plus que le dialogue. C'est dans cet esprit que Mémoire d'encrier travaille à sensibiliser, diffuser et promouvoir une pensée et un espace de la diversité, mettant en circulation les littératures de la diversité, les valeurs du vivre-ensemble et en confrontant l'histoire, le racisme et les inégalités. À travers le catalogue de Mémoire d'encrier et les initiatives (ateliers, conférences, rendez-vous littéraires.), un pont entre générations (visions et expériences) est en ouvre.
Le projet est de rompre avec les habitudes et les privilèges d'un milieu éditorial autocentré et uniformisé pour élargir les horizons, ouvrant ainsi les portes sur un monde pluriel et diversifié. L'ambition : rassembler les continents et les humains pour repousser la peur, la solitude et le repli pour pouvoir imaginer et oser inventer un monde neuf.

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