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Le présent essai est la synthèse actualisée d'un long travail de recherche universitaire effectué durant les années 1970 et 1980 sur le particularisme en France, plus spécialement dans l'aire occitane que l'on a coutume de situer globalement au sud d'une ligne Bordeaux-Poitiers-Genève (l'Occitanie de langues d'oc s'opposant dans la tradition à la France du Nord aux parlers d'oïl). De longs séjours outre-mer (Madagascar, Afrique) ont donné à l'auteur l'occasion de découvrir d'autres sociétés, d'autres cultures.
Ce qui lui permit d'enrichir son analyse. Cet essai a été rédigé moins pour donner des réponses que pour susciter des questions. En ce début du XXIe siècle, une multitude de " destins locaux " se trouvent confrontés à la " mondialisation " et déchirés par la montée des populismes. Dans cette conjoncture, il convient de se demander si la particularisation, phénomène récurrent de l'histoire, est la résultante d'un état concret des choses et des hommes, ou la réalisation d'un procès de l'esprit.
