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Martin Schulse et Max Eisentein, deux amis d'enfance, possèdent une galerie d'art à San Francisco. Malgré la crise qui a frappé les États-Unis puis le reste du monde depuis 1929, l'affaire marche plutôt bien. Martin, qui avait le mal du pays, rentre chez lui, à Munich. Max continue à faire tourner la boutique. Tout irait pour le mieux, mais en janvier 1933, le maréchal Hindenburg nomme à la chancellerie le chef du parti nazi, un certain Adolf Hitler.
Max, qui est juif et qui s'inquiète pour sa sour restée en Allemagne, demande à son grand ami Martin de veiller sur elle. Maurice Bénichou est Max. Sa voix, d'abord chaleureuse et pleine de nostalgie, devient inquiète, pressante, implorante même. À l'heure de la vengeance, elle est froide et implacable. Martin, c'est Gérard Desarthe. Son ton change aussi de mois en mois. Il devient enthousiaste, puis cassant, arrogant, méprisant, sûr d'appartenir à la race des seigneurs.
Un livre pour vous marquer au fer rouge
Il y a des livres dont vous vous souvenez parfaitement quand et ou vous l'avez lu. Celui ci vous arrive avec un aura remarquable. Cette correspondance atlantique alors que monte le nazisme en allemagne est d'une telle intensité qu'elle laisse le lecteur sonné. Plus qu'un conseil. Une nécessité !