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Que des constructions, colossales par leurs dimensions et remarquables par la précision des détails de leur exécution, aient été élevées pour adorer des dieux ou pour satisfaire un pur plaisir esthétique ; que des primitifs aient été les auteurs et les constructeurs de monuments que la civilisation occidentale du XXe siècle est incapable d'édifier, en dépit de la puissance de sa technologie ; en un mot, que les Égyptiens du IIIe millénaire, les Grecs de l'époque classique, les Européens de l'âge du bronze, les Incas précolombiens et les Pascuans, aient été les peuples bâtisseurs des constructions que l'archéologie conventionnelle leur attribue, telles sont les affirmations combattues avec passion par les auteurs de ce livre.
Ayant jeté les principes et les premières bases d'une archéologie comparée qui renouvelle, entièrement, la perspective historique de l'archéologie traditionnelle, ils savent démontrer de façon convaincante que l'antiquité des sites archéologiques ne s'arrête pas aux peuples historiquement recensés. Ces vestiges doivent être considérés comme autant de pièces d'un ensemble industriel, gigantesque et planétaire, dont la conception dans sa totalité nous échappe et qui révèle la présence, antérieurement à nos chronologies officielles, d'une humanité extrêmement évoluée.
Et les auteurs de nous ouvrir de fabuleuses perspectives : si la tradition de la musique des sphères, que les pythagoriciens nous ont transmise, représentait un héritage scientifique et technique, sous forme de légende ?...
