L'homme qui rit - E-book - Multi-format

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Victor Hugo (1802-1885) "Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. Leurs humeurs s'étaient... Lire la suite
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Résumé

Victor Hugo (1802-1885) "Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. Leurs humeurs s'étaient convenues. C'était l'homme qui avait baptisé le loup. Probablement il s'était aussi choisi lui-même son nom ; ayant trouvé Ursus bon pour lui, il avait trouvé Homo bon pour la bête. L'association de cet homme et de ce loup profitait aux foires, aux fêtes de paroisse, aux coins de rues où les passants s'attroupent, et au besoin qu'éprouve partout le peuple d'écouter des sornettes et d'acheter de l'orviétan.
Ce loup, docile et gracieusement subalterne, était agréable à la foule. Voir des apprivoisements est une chose qui plaît. Notre suprême contentement est de regarder défiler toutes les variétés de la domestication. C'est ce qui fait qu'il y a tant de gens sur le passage des cortèges royaux. Ursus et Homo allaient de carrefour en carrefour, des places publiques d'Aberystwith aux places publiques de Yeddburg, de pays en pays, de comté en comté, de ville en ville.
Un marché épuisé, ils passaient à l'autre. Ursus habitait une cahute roulante qu'Homo, suffisamment civilisé, traînait le jour et gardait la nuit. Dans les routes difficiles, dans les montées, quand il y avait trop d'ornière et trop de boue, l'homme se bouclait la bricole au cou et tirait fraternellement, côte à côte avec le loup. Ils avaient ainsi vieilli ensemble. Ils campaient l'aventure dans une friche, dans une clairière, dans la patte d'oie d'un entre-croisement de routes, à l'entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, dans les mails publics, sur la lisière des parcs, sur les parvis d'églises.
Quand la carriole s'arrêtait dans quelque champ de foire, quand les commères accouraient béantes, quand les curieux faisaient cercle, Ursus pérorait, Homo approuvait. Homo, une sébile dans sa gueule, faisait poliment la quête dans l'assistance. Ils gagnaient leur vie. Le loup était lettré, l'homme aussi. Le loup avait été dressé par l'homme, ou s'était dressé tout seul, à diverses gentillesses de loup qui contribuaient à la recette.
- Surtout ne dégénère pas en homme, lui disait son ami." Gwynplaine est un enfant abandonné sur une plage... Il sauve un bébé qu'il a trouvé aux côtés de sa mère morte de froid. Ils vagabondent et rencontrent sur leur route un bateleur surnommé Ursus qu'accompagne un loup du nom de Homo. L'homme et le loup décident de s'occuper des deux enfants...

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/01/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-38442-024-7
  • EAN
    9782384420247
  • Format
    Multi-format
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À propos de l'auteur

Victor Hugo

Biographie de Victor Hugo

1802 - 1885. Fils d'un général de l'Empire, il est d'abord un poète classique et monarchiste (Odes, 1822). Mais la publication de la Préface de son drame historique Cromwell (1827) et des Orientales (1829), puis la représentation d'Hernani font de lui la meilleure incarnation du romantisme en poésie (les Feuilles d'automne, 1831 ; les Chants du crépuscule, 1835 ; les Voix intérieures, 1837 ; les Rayons et les Ombres, 1840), au théâtre (Marion de Lorme, 1831 ; Le roi s'amuse, 1832 ; Marie Tudor, 1833 ; Ruy Blas, 1838) et dans ses romans historiques (Notre-Dame de Paris, 1831), tandis qu'il évolue vers les idées libérales et le culte napoléonien.
Après l'échec de sa trilogie dramatique des Burgraves (1843) et la mort de sa fille Léopoldine, il se consacre à la politique (il est pair de France en 1845). Député en 1848, il s'exile à Jersey, puis à Guernesey, après le coup d'État du 2 décembre 1851. C'est alors qu'il donne les poèmes satiriques des Châtiments (1853), dirigés contre Napoléon III, le recueil lyrique des Contemplations (1856), histoire de l'âme du poète dédiée à Léopoldine, l'épopée de la Légende des siècles (édition définitive : 1883), ainsi que des romans (les Misérables ; les Travailleurs de la mer, 1866 ; l'Homme qui rit, 1869).
Rentré en France en 1870, partisan des idées républicaines, il est un personnage honoré et officiel, et, à sa mort, ses cendres sont transférées au Panthéon. - Son oeuvre dessiné (sépia, encre de Chine) est celle d'un visionnaire. (Académie française.)

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