L'utérus, la technique et l'amour - L'enfant de l'ectogenèse - E-book - Multi-format

Note moyenne 
A l'instar de celle du clonage ou de de l'homoparentalité, la question de l'ectogenèse (naissance par utérus artificiel) fait partie de ces problèmes... Lire la suite
16,99 € E-book - Multi-format
Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants :
Bientôt disponible
Recevez un email dès que l'ouvrage est disponible

Résumé

A l'instar de celle du clonage ou de de l'homoparentalité, la question de l'ectogenèse (naissance par utérus artificiel) fait partie de ces problèmes éthiques qui sont clos avant d'avoir été ouverts. Assurément, la possibilité de faire se développer un embryon puis un foetus en dehors du ventre de la femme constituera un événement polymorphe et riche de conséquences, tant du point de vue anthropologique, qu'historique, social et politique.
Mais les débats à venir risquent d'être faussés soit par un catastrophisme teinté de technophobie, soit, à l'inverse, par un enthousiasme technophile débridé, avec une kyrielle de certitudes qui seront autant d'obstacles à la réflexion, la rendant même impensable. Avec cet ouvrage pionnier, l'auteur souhaite ouvrir le débat sur les questions suscitées par l'utérus artificiel, à la suite de l'ouvrage de Henri Atlan, U.
A., l'utérus artificiel (Seuil, 2005).

Caractéristiques

  • Caractéristiques du format Multi-format
    • Pages
      216
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format Streaming
    • Protection num.
      pas de protection

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Philippe Descamps

Soucieux d'enrayer la mainmise du pouvoir biotechnologique sur le vivant humain, le législateur a institué depuis 1994 la protection de l'espèce humaine. Au fil des lois successives de bioéthique, l'espèce humaine est devenue l'une des valeurs les mieux protégées du droit français, justifiant les sanctions pénales les plus sévères et les interdictions les plus absolues. Fait troublant, assurément, quand on sait que la notion d'espèce humaine n'a de consistance, ni juridique, ni biologique.
Faut-il dès lors penser que sa protection garantie par le droit relève du pur arbitraire politique ? Et que penser par ailleurs d'un système juridique qui s'appuie sur des données faussées de la biologie pour définir ses valeurs ? L'examen attentif de l'idée d'espèce humaine, tout empreinte de moralisation désordonnée, suggère ainsi que le droit qui lui donne la primauté, au détriment de l'individu et au mépris de la personne, n'est pas tout à fait un droit.
Cherchant avant tout à vérifier la conformité biologique des individus à l'étalon normatif de l'espèce, il s'agirait plutôt d'un contrôleur de pedigree. Obsédées par la constitution génétique et biologique, les dispositions relatives à la bioéthique sèment le trouble dans les fondements mêmes du droit, remettant en cause la notion de sujet de droit et s'apprêtant à exclure de l'humanité les individus conscients dont la naissance ne répondra pas aux critères de naturalité imposés par le sacre de l'espèce humaine. Il est donc urgent de repenser les fondements de la bioéthique et de redonner au droit toute sa force en tentant de lui indiquer ce qu'il s'apprête à oublier : le fait de la naissance.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés