Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller. Le terme est important car il n'appelle à aucune espèce de réalisation, il...
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Résumé
Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller. Le terme est important car il n'appelle à aucune espèce de réalisation, il est l'ennemi du mot concilier. Car si faire vou d'inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c'est la subversion absolue. Le jour où je refuse d'accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose."J'ai écrit ce texte pour frayer mon propre chemin parmi les discours dominants sur la maternité. J'ai aussi voulu témoigner de mes propres contradictions, de mon ambivalence dans le rapport à la norme, la tentation d'y céder. Face à ce moment de grande fragilité et d'?immense vulnérabilité, la société continue de vouloir produire des mères parfaites. Or la mère parfaite fait partie des Grands Projets Inutiles à dénoncer absolument. Il m'a paru important de me positionner clairement en tant que féministe parce que je veux donner un éclairage politique à mon expérience intime. J'ai voulu un texte court. Plus que jamais, j'avais envie de tranchant, d'aigu, et surtout pas d'une langue enrobante ou maternante."Amandine DhéeUn récit de vie féministe qui aborde le thème de la maternité sur un ton incisif et criant de vérité !EXTRAITL'employé de la mutuelle s'étonne que je ne connaisse pas la durée du congé auquel j'ai droit, comme si ma vie n'avait été qu'une longue préparation à la maternité. S'imagine-t-il que les femmes se retrouvent dans des grottes à la nuit tombée pour échanger ces informations ? Croit-il que ce soit naturel pour moi ?Il y a toujours un moment où on rappelle à une femme le sens profond de son existence : procréer. Toujours un ami, une tante, un dentiste pour lui rappeler qu'elle n'a pas encore d'enfant. Et la voilà sommée de se justifier. Soupçonnée de souffrir secrètement d'une carence de maternité ou de transférer son amour maternel sur un chat. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEAmandine Dhée parle ici tout à la fois de « la joie de rencontrer son enfant » et de la façon de se cramponner à l'essentiel « une fois retombée sur [ses] pattes ». L'éveil politique, la création, « et surtout rester une femme brouillon ». Le livre, lui, est pleinement accompli. - Catherine Painset, La Voix du NordUne échographie truculente des aléas de la maternité ! On n'a jamais autant adoré ces mères brouillons et imparfaites ! - La librairie des éditeurs associés à ParisUn livre qui pose un regard décapant, drôle et intelligent sur la grossesse, voilà qui ne se refuse pas, quel que soit son âge ! - Cathulu, BabelioÀ PROPOS DE L'AUTEURAmandine Dhée est née en 1980 à Lille, faisant vraisemblablement la joie de son entourage. Elle étudie et ensuite fait un vrai travail. Elle partage ses mots à de nombreuses scènes ouvertes. Elle cherche les oreilles des autres en théâtre de rue. Elle constate avec effroi que l'envie de triturer les mots prend de plus en plus de place...
christelle
(libraire Furet du Nord Lille)
- Il y a 6 ans
LA FEMME BROUILLON
Quelle plume irrésistible ! Le facétieux Henri Calet nous régale avec le récit de ses virées chez les "riches" parisiens. Le dessous des hôtels particuliers inspire avec le bonheur sa gouaille et sa raillerie naturelle.
titipod
(libraire Furet du Nord Lille)
- Il y a 6 ans
Ce livre est à offrir de toute urgence à toutes les (futures) mamans. Drôle, intelligent et salutaire, ce court texte est un moyen infaillible pour décomplexer toute cette génération de "mères parfaites".
Vannaho
(libraire Furet du Nord Arcueil)
- Il y a 4 ans
Ca deculpabilise, ça fait un bien fou !
Parlons-en : Pas évident de concilier la femme qu'on est, avec l'épouse, et la mère parfaite que la société nous demande d'être, n'est-ce pas ? Amandine Dhée brise les tabous haut et fort. C'est très drôle, et surtout ça déculpabilise !
LA FEMME BROUILLON
Quelle plume irrésistible ! Le facétieux Henri Calet nous régale avec le récit de ses virées chez les "riches" parisiens. Le dessous des hôtels particuliers inspire avec le bonheur sa gouaille et sa raillerie naturelle.