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Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.
« Je sors mon appareil et prends une photo d'Hélène, au moment où elle me fait un signe de main.
Je devine que j'ai saisi chez ma compagne de route un mouvement infime, entre tristesse pesante et force que donne la nécessité d'agir. Ce simple geste de femme qui soulève sa valise est la première image qui me restera de mon long périple dans la guerre. »
Julia Billet à propos de son livre : « Cette histoire s'inspire donc de faits du réel, de personnages ayant existé et à qui je souhaite rendre hommage.
[.] mais La Guerre de Catherine reste avant tout un roman, un roman qui s'inscrit dans une période de l'histoire et vient rappeler que, même quand les loups hurlent à la mort, des femmes et des hommes savent rester fidèles à leur humanité. »
La Guerre de Catherine a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.
Des photos pour ne jamais oublier
Durant la Seconde Guerre Mondiale, des milliers d'enfants juifs ont été protégés, déplacés de villes en villes par les réseaux de résistants, parfois au péril de la vie de ces derniers.
On découvre l'histoire prenante de Rachel, ou plutôt Catherine, qui a en effet été obligée de changer de nom par sécurité...afin que les Allemands ne soupçonnent pas que cette jeune fille était en réalité une petite juive et que ses papiers d'identités étaient des faux. Au travers de son périple à travers la France occupée de l'époque, suivez le récit d'une vie bouleversée par la guerre mais sauvée par une passion : la photographie.
Inspiré d'une histoire vraie.