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Édimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cour en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cour défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cour de fortune de notre héros à rude épreuve : prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.
Conte désuéto-moderne mâtiné de western-spaghetti, La Mécanique du Cour vibre d'une rugueuse force poétique où l'humour est toujours présent.
Mathias Malzieu soumet aux grands enfants que nous sommes une réflexion très personnelle sur la passion amoureuse et le rejet de la différence, donnant naissance à un petit frère de Pinocchio qui aurait fait un tour chez les Freaks de Todd Browning.
À l'heure du coup de foudre
Jack naît le jour le plus froid du monde, et son cœur gelé est remplacé par une horloge qu'il faut remonter à l'aide d'une clé mais, le plus important, qui ne supporterai pas de tomber amoureux !!
Mais Jack grandit et sa route va croiser celle d'une petite danseuse andalouse complètement myope dès qu'elle ôte ses lunettes … et c'est le drame !!
Cette histoire démontre bien que, tout comme le mécanisme d'une montre qui rythme le temps avec une imperturbable discipline, en comparaison aux battements d'un cœur, l'Amour fait des ravages, tel un grain de sable qui se glisse dans les rouages.