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Orgueilleux, emphatique, looser provocateur, Arturo Bandini bourlingue dans l'Amérique des années trente. Enfermé dans un placard qui lui sert de " bureau ", errant de petits boulots en grosses galères, Bandini veut être écrivain. La Route de Los Angeles publiée après la mort de John Fante, marque la naissance d'un anti-héros culte et le début d'une ouvre flamboyante.
" John Fante, avant les beatniks, a raconté l'aventure des laissés-pour-compte, des ivrognes.
La Route de Los Angeles, c'est déjà le bréviaire d'une Amérique vulgaire et mal élevée. "
Jacques-Pierre Amette, Le Point
Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Brice Matthieussent
Le premier John Fante, déjà un coup de maître
Premier roman de Fante publié de façon posthume car jugé trop cru et violent, ce texte "autobiographique" raconte la vie du jeune Arturo Bandini, génie autoproclamé de sa famille coincée entre bigoterie et petits principes moraux. Lui ne rêve que de création et d'idéal, déteste les femmes mais ne rêve que d'une chose, que l'une d'entre elles s'intéresse à son génie. Un formidable portrait de loser, détestable de bout en bout et pourtant impossible de lâcher ce texte. Le ton de Fante n'a pas d'équivalent et on a du mal à imaginer qu'à une dizaine d'années près, ce foutu bouquin a été écrit il à 100 ans...
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