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Un homme acquiert un domaine sur le causse, l'aménage en une sorte de paradis, le peuple d'animaux domestiques dont il observe bientôt les rites amoureux. Il nous rapporte la cérémonie de l'hommage chez les pigeons, celle du triomphe chez les oies, les tours et les détours de la passion porcine, l'érotique du poulailler, la salacité de la basse-cour et la lubricité satanique du bouc. Les ânesses manifestent leur excitation par une écume volubile aux lèvres, les colverts se lient rituellement dans la mare.
On assiste aux ébats d'un couple de dindons royaux nommés Magritte et Georgette, comme " pour surprendre une sexualité surréaliste par gallinacés interposés ". Rigoureux et libre, plein d'humeur et d'humour, Jean-Pierre Otte nous instruit dans la connaissance et la reconnaissance d'une animalité toujours inscrite profondément dans l'humain.
