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Le tome III nous amène au cour du récit. Marco Polo parvient à la cour de Khoubilai Khan. Il découvre sa capitale, ses palais, ses femmes et concubines. Il décrit la magnificence des chasses et des fêtes et aussi le gouvernement efficace du plus grand souverain de l'univers. Il signale des choses singulières : la remise annuelle des tributs par les peuples soumis, l'usage d'une monnaie de papier, l'organisation d'un service de messagers se déplaçant à vive allure d'un relais de poste à l'autre, la distribution de vivres aux nécessiteux dans les moments de disette.
La figure de l'empereur est en partie idéalisée. Mais le portrait tracé par Marco Polo ne manque pas de vérité. Au contact des antiques traditions chinoises le chef mongol s'est profondément transformé. Il est devenu un grand administrateur. Il apprécie aussi les plaisirs de la vie curiale. Le témoignage du voyageur vénitien fait revivre avec une intensité particulière et une vive couleur un souverain extraordinaire.
Ce personnage hors du commun a ébloui Marco Polo. Il fascine encore les lecteurs d'aujourd'hui.
