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Inquiets pour leur petite-fille dont ils savent qu'elle fait du trafic de drogue, un couple fait appel à Konrad, un policier à la retraite, car la jeune fille a disparu. Dans le même temps une amie de Konrad lui parle d'une petite fille retrouvée noyée dans l'étang devant le Parlement en 1947. Elle lui demande de l'aider car l'enfant hante ses rêves. Il découvre que l'enquête sur la mort de la petite fille a été menée en dépit du bon sens.
Lorsqu'on trouve le cadavre de la jeune trafiquante, il met encore en doute les méthodes de la police.
Konrad mène les deux enquêtes de front. Il nous apparaît comme un personnage solide, têtu, coléreux et rompu, par son enfance auprès de son père, à toutes les ruses des voyous. Toujours aux prises avec son enquête sur l'assassinat de son propre père, il avance vers la vérité.
Dans une construction particulièrement brillante, Indridason crée un suspens et des attentes sur des plans différents et surprenants.
Il captive le lecteur et le tient en haleine avec brio. On peut dans ce volume saluer la naissance d'un nouvel enquêteur attachant, sensible mais violent, n'hésitant pas à faire le coup de poing. Par ailleurs l'auteur nous introduit au merveilleux islandais très insolite et terre à terre.
Début d'hiver à Reykjavik
Quel peut donc être le rapport entre l'overdose mortelle d'une jeune droguée de nos jours et la noyade d'une enfant de douze ans en 1947 ?
Policier à la retraite, Konrad enquête sur ces deux faits divers tout en menant ses recherches sur le meurtre de son père, escroc et voyou notoire assassiné en 1963.
Et si contre toute attente, tous ces faits étaient liés ?
En se confrontant à un passé douloureux et à des souvenirs refoulés, l'enquête peut vite devenir dérangeante...
Une atmosphère lourde avec une touche de fantastique dans une Islande noire et déprimante, une histoire lente mais prenante.