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Le major Klokov, de la 102e division aéroportée soviétique, n'attendit pas que la carapace d'acier de l'hélicoptère eût effleuré le sol pour sauter sur le sable dans lequel ses vieilles bottes de cuir s'enfoncèrent jusqu'à la cheville... Loin du Moyen-Orient, Françoise Sagan est reçue à l'Académie française, l'équipe de France de football rencontre celle d'Italie, on dîne en ville : les Français vivent le printemps du goulag, les derniers jours de Paris.
Peu après, les Russes envahissent l'Allemagne, franchissent le Rhin, entrent dans Paris. Et pourtant, les dissidents s'étaient épuisés à le dire : L'Occident se croit porté par son pacifisme. Il n'est en réalité que courbé sous son défaitisme, face à l'impérialisme russe. Quelques années plus tard, Jean Texel, journaliste sportif, qui avait réussi à quitter la France avec son fils, débarque clandestinement en France : il veut tenter d'arracher sa femme et sa fille à la gigantesque prison qu'est devenue sa patrie.
Il découvre l'horreur quotidienne de la vie en démocratie populaire ; il ne reconnaît plus ses amis. Il retrouve enfin sa femme, anéantie par deux années d'incarcération. Il reste à fuir... Un grand roman, passionnant, fort et émouvant : peinture d'une société, Parisgrad est aussi l'histoire d'une famille écartelée et celle d'un amour perdu révélé à nouveau par les drames de l'Histoire.
