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« Une nuit, apre`s des semaines de souffrances e?pouvantables, de?sespe?re?, une horrible pulsion me saisit, m'ordonnant de de?truire celle qui, par-dessus tous les e^tres vivants, me?ritait le plus mon amour. Je m'enterrai sous les draps et luttai contre cette pulsion de?moniaque jusqu'a` ce que le lit se mette a` trembler. Mais elle gagnait toujours en force. C'e?tait incontro^lable. J'ai ferme? les yeux et baisse? la te^te, par peur de la voir, et je me suis pre?cipite? hors de la maison.
Pieds nus et sans ve^tements, excepte? une chemise de nuit, j'ai couru dans les rues jusqu'au commissariat de police et je les ai implore?s de m'enfermer. »
Et ce fut au Glasgow Royal Asylum for Lunatics at Gartnavel, vu par lui comme un « baraquement pour banditi », que James Frame, l'estomac habite? par un esprit malveillant, e?crivit ce traite? de la folie.
Un classique de la psychothe?rapie institutionnelle, notamment chez les Anglo-Saxons, traduit de l'anglais par D.
F. Allen, M.-H. Brunel, F. Hercoue?t, Ch. Tanguy.