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Maître-chirurgien de son état, Guimonneau eût été bien surpris d'apprendre que les six années au cours desquelles il se livra à son caprice de bourgeois original lui vaudraient, deux siècles plus tard, d'avoir échappé à l'oubli.
L'ouvrage de Lucette Combes, riche des pièces des musées de la reine Bérengère, de la Céramique à Sèvres, des A. T. P., Tessier, de collections particulières, enchantera l'amateur de céramiques comme celui qui s'attache à la spontanéité de l'art populaire.
Cette recherche suscitée par la passion de la poterie fait émerger de la gangue du passé un artisan d'un art mineur.
Ce livre ouvre aussi des fenêtres sur la pratique de la chirurgie au XVIIIe siècle, la vie de la paroisse de Courcelles à l'époque du maître-chirurgien et sur ses lointains ancêtres. Cependant, le ton de l'ouvrage échappe à la sclérose du temps.
Passionnée de terres vernissées de Ligron, Lucette Combes Mésière, à la faveur de la « retraite », s'est engagée dans une quête de longue haleine qui réunit documents d'archives, travail sur le terrain et lecture minutieuse de pièces de poterie.
Sa démarche sur Guimonneau s'en est trouvée enrichie.