Querelle sur le Mal et la Providence - (Lisbonne 1755) - E-book - ePub

Cyril Morana

(Auteur d'une dédicace)

Note moyenne 
Le 1er novembre 1755, un séisme suivi d'un raz-de-marée et d'un incendie ravage la ville de Lisbonne (Portugal). On dénombre 50 000 victimes. Cette... Lire la suite
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Résumé

Le 1er novembre 1755, un séisme suivi d'un raz-de-marée et d'un incendie ravage la ville de Lisbonne (Portugal). On dénombre 50 000 victimes. Cette catastrophe marque les consciences et suscite un débat philosophique à travers toute l'Europe : un tel drame est-il le fruit de la colère divine, donc de la Providence ? Voltaire voit dans cette manifestation naturelle l'occasion de réfuter les thèses optimistes proposées par Leibniz dans la Théodicée, Tout est bien ! Or, pour Voltaire, non seulement la souffrance des hommes est inacceptable, mais cette thèse est synonyme d'un danger redoutable, le fatalisme et son cortège de superstitions ridicules.
Voltaire envoie son poème sur la Loi naturelle et la Providence à un Rousseau qui vient de faire parler de lui avec son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité. Rousseau est irrité passablement par le tableau misérabiliste. Par réaction, il se pique de défendre Leibniz. Il lui fait un procès en désespérance de l'humanité : l'homme souffre un destin injuste par la Nature. C'est le début de la brouille définitive et de la haine des deux hommes.

Caractéristiques

  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages
      88
    • Taille
      350 Ko
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À propos des auteurs

Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, Voltaire (1694-1778) est nottamment connu pour son combat contre « l'infâme » nom qu'il donne au fanatisme religieux. Il prend la défense des victimes de l'intolérance religieuse et de l'arbitraire dans des affaires qu'il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally) et met son immense notoriété auprès des élites éclairées de l'Europe des Lumières à leur service.  Il inaugure ainsi la figure de l'intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. Rousseau éprouve une ardente passion pour la comtesse Sophie d'Houdetot, femme mariée pour laquelle il ne pourra nourrir qu'un amour platonique.
Il sublime la frustration de son désir en s'improvisant pour Sophie précepteur de vertu. Cyril Morana a été l'appareil critique de ce texte (notes et postface).

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