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En 2012, Thésée quitte "la ville de l'Ouest" et part vers une vie nouvelle pour fuir le souvenir des siens. Il emporte trois cartons d'archives, laisse tout en vrac et s'embarque dans le dernier train de nuit vers l'Est avec ses enfants. Il va, croit-il, vers la lumière, vers une réinvention. Mais très vite, le passé le rattrape. Thésée s'obstine. Il refuse, en moderne, l'enquête à laquelle son corps le contraint, jusqu'à finalement rouvrir "les fenêtres du temps".
Un O.V.N.I littéraire, une pure merveille !!!!!!
Le corps de Thésée le lâche peu à peu. Les médecins sont perplexes, rien n’explique physiologiquement cette avalanche de « maux ». L’explication est peut- être alors à trouver dans les « mots » ? Ceux qui n’ont jamais été prononcés dans une famille où les secrets sont toujours restés bien enfouis. Camille de Toledo explore ici les théories de la psychogénéalogie et de l’épigénétique. Thésée comprend peu à peu que « les êtres et leurs fragilités par-delà les années, sont noués les uns aux autres par les chocs que leurs corps ont enregistrés ». Il faut fouiller son passé, ses souvenirs car un homme qui occulterait son histoire familiale risquerait alors de ne jamais colmater ses fêlures généalogiques…