En cours de chargement...
C'est à la suite d'une conversation enchantée au dernier salon du livre juridique que l'idée d'un livre sur l'analyse juridique des contes de fée a germé. L'intuition de départ est simple : ceux-ci recèlent une telle richesse qu'il serait bien étonnant que le juriste n'y trouve pas matière à réflexion. Réflexion faite, justement, il apparaît que l'entreprise mérite d'être tentée : prendre ces contes comme point de départ d'une analyse juridique et rencontrer le merveilleux à l'origine du droit.
Des contes de fées pas si féérique que ça !
« Les contes de fées ne sont pas antinomiques au droit actuel », c’est la thèse défendue par l’ensemble des auteurs de cet ouvrage publié par les éditions Dalloz.
Cet ouvrage collaboratif abordent de manière thématique les lois juridiques dans l’ensemble du corpus ou selon un conte populaire précis. Durant la lecture, nous nous rendons compte que les contes abordent des lois du droit civil, du droit pénal, celles de la famille mais aussi celles des contrats, du droit des animaux et le droit de silence. Par exemple, le conte de Peau d’âne dénonce le mariage incestueux et forcé du père avec sa fille enfreignant les lois des codes civil, pénal, des contrats, de la famille et de la société entr’autres.
C’est une publication française collaborative inédite entre des juristes et professeurs en droit français par une maison d’édition sérieuse.
Par cette lecture, nous découvrons qu’en plus de bercer notre enfance d’aventures, les contes de fées ancrent dans nos esprits les notions de bien et de mal retranscrites dans les fameux livres rouges.