OEUVRES DIVERSES. - Tome 2

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Les Contes drolatiques, écrivait leur créateur, sont un « livre concentrique » dans une « ouvre concentrique ». À plusieurs reprises, Balzac a... Lire la suite
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Résumé

Les Contes drolatiques, écrivait leur créateur, sont un « livre concentrique » dans une « ouvre concentrique ». À plusieurs reprises, Balzac a souligné que les deux massifs de La Comédie humaine et des Contes drolatiques appartiennent à un domaine commun et relèvent d'une conception unique. Dans une lettre à Mme Hanska du 26 octobre 1834, où il décrivait déjà l'architecture à triple assise du monument romanesque en cours d'élaboration, il ajoutait : « Et, sur les bases de ce palais, moi enfant et rieur, j'aurai tracé l'immense arabesque des Cent Contes drolatiques.
» Il proclamait ainsi l'étroite solidarité entre deux projets d'ensemble animés d'un même souffle créateur, et qui lui étaient également chers. La critique de l'époque, cependant, n'a pas répondu à son espoir : les Contes drolatiques furent mal accueillis. Les aspérités d'un langage archaïque, composite, en partie artificiel, les audaces d'une invention souvent gaillarde, parfois obscène, entraînèrent des réactions de refus ou de rejet, tantôt violentes, tantôt dédaigneuses, ou d'une indulgence condescendante à l'égard d'un écrivain qui certes, pensait-on, avait encore en chantier des ouvres sérieuses, mais qui, apparemment, éprouvait le besoin de se délasser et de se divertir.
C'est seulement au XXe siècle que, par étapes successives, les Contes drolatiques ont pu être mis à leur rang, au sein de la création balzacienne, dont l'unité est constante à travers la multiplicité de ses visages.

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L'éditeur en parle

Le tome I de cette édition inaugurait - à la suite des Contes drolatiques les oeuvres diverses proprement dites qui rassemblaient les premiers essais (1818-1823) du jeune Balzac, écrits philosophiques, romanesques, dramatiques et poétiques. Ce deuxième volume couvre la période qui va de 1824 à 1834. Si, de 1824 à 1827, Balzac paraît renoncer à la littérature pour se faire éditeur ou imprimeur, à partir de 1828 il revient au roman.
S'étend alors une longue et riche période - jusqu'à l'année 1834 - où s'accumulent quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre, phase de création ardente caractérisée tout à la fois par la fiction et une intense activité de journaliste. C'est précisément ces textes non romanesques (journalisme au sens strict, écrits sur la librairie, sur les artistes, écrits politiques) que s'attache à rassembler le présent volume en tentant de les présenter selon un classement cohérent et avec le constant souci de les "authentifier" .
On n'a pas cru cependant devoir négliger quelques oeuvres de fiction (Le Voyage de Paris à Java, par exemple) qui, pour des raisons diverses - probablement d'ordre esthétique - n'ont jamais été intégrées à La Comédie humaine.

À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie « Les Chouans » qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne « Scènes de la vie privée », un recueil de six nouvelles dont fait partie « Le Bal de Sceau »x, premier élément de « La Comédie Humaine », suivi de « La Duchesse de Langeais », du « Curé de Tours », du « Colonel Chabert »...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont « César Birotteau », le début des « Illusions perdues », la première partie de « Splendeurs et Misères des courtisanes », « Béatrix », « Le Curé de Village »... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée « Comédie humaine » soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : « Ursule Mirouet », « Modeste Mignon », « La Cousine Bette », « Le Cousin Pons »...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.

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