"On ne meurt qu'une fois " - Charlotte Corday

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Jean-Denis Bredin - "On ne meurt qu'une fois " - Charlotte Corday.
Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé...... Lire la suite
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Résumé

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu.
Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français.
Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille.
Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus.
Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

Sommaire

    • Le doux apprentissage de la liberté
    • A la Sainte-Trinité
    • Le docteur Jean-Paul Marat
    • Le seul ami du peuple
    • " Personne ne perdra en me perdant "
    • Faire couler le sang
    • " Voulez-vous m'égorger ? Egorgez-moi ! "
    • La France n'est pas dans Paris
    • " Adieu mon cher papa et ne m'oubliez pas "
    • " O ma patrie ! Tes infortunes déchirent mon cœur, je ne puis t'offrir que ma vie "
    • " J'ai rempli ma tâche Les autres feront le reste "
    • " Adieu mon cher papa, je vous prie d'oublier "
    • L'échafaud
    • Le culte de Marat
    • D'un culte à l'autre ?
    • Qui fut-elle ?
    • Qu'a-t-elle fait ?

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/03/2006
  • Editeur
  • ISBN
    2-213-62850-5
  • EAN
    9782213628509
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    435 pages
  • Poids
    0.75 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 23,5 cm × 3,0 cm

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