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L'auteur est enfin officier d'active, il a 34 ans et entre 20 ans et 22 ans de carrière possible. Il va pouvoir entretenir son épouse et ses quatre enfants sans s'inquiéter de savoir s'il va ou non pouvoir rester dans l'armée et ne pas être comme en 1964, la masse variable et éjectable du ministre de la défenses. Il mène alors la vie d'un officier avec ses mutations et ses différents emplois. Il fait son temps de commandement de capitaine, puis passe adjoint au bureau travaux à la légion à Canjuers, puis adjoint au chef des services techniques d'un régiment blindé et enfin il devient chef des services techniques d'un régiment du génie à Epernay.
En 1984, il passe chef de bataillon et dirige les services techniques du régiment de légion installé à Laudun l'Ardoise, mais c'est une autre histoire objet du tome 2. Il est né le 18 juin 1939 en Algérie. De 1939 à 1954, c'est une vie heureuse dans une Algérie tranquille. En 1954 la vie devient difficile entre les bombes et les attentats. Il entre en novembre 1959 à l'école militaire d'infanterie de Cherchell d'où il sort aspirant et devient chef de harka dans le constantinois.
Rendu à la vie civile en janvier 1962 il survit et rejoint la métropole en juillet 1962 comme rapatrié avec sa future épouse. C'est la galère, l'attente et la recherche, enfin il signe un contrat d'officier de réserve en situation d'activité (ORSA) comme lieutenant dans l'infanterie. Il passe dans le génie comme ORSA et finalement il est activé en 1973. C'est ensuite une vie apaisée avec ses mutations et ses emplois variés.
Au bout de 36 ans de service, il termine comme lieutenant-colonel, chef de corps du Centre Mobilisateur n° 27 de Tarascon. Il entre en faculté pour devenir, au bout de 7 ans d'études, docteur en "Histoire militaire et études de défense" de l'université Paul Valéry de Montpellier. Il est veuf et habite Avignon à côté de ses enfants.