A l’issue des tragédies le pire est toujours sûr, mais avec Beckett il devient le principe régulateur de la scène. Loin de l’absurde désespérant...
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A l’issue des tragédies le pire est toujours sûr, mais avec Beckett il devient le principe régulateur de la scène. Loin de l’absurde désespérant dans lequel on l’a enfermé, son théâtre organise avec une exactitude mathématique la dégradation des identités humaines et langagières. Le pire dégage une présence minimum et active, celle de la voix et la lumière, du regard et du tracé. L’exténuation infinie des possibles y offre l’épreuve d’une vibration inquiète entre une image qui sombre et une parole qui expire.