Boulimie d'objets - L'être et l'avoir dans nos sociétés

Serge Tisseron

(Préfacier)

,

Collectif

Note moyenne 
Pourquoi accumulons-nous autant d'objets ? Pourquoi sommes-nous aussi boulimiques d'objets ? Et d'abord, accumule-t-on encore aujourd'hui à l'heure du... Lire la suite
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Résumé

Pourquoi accumulons-nous autant d'objets ? Pourquoi sommes-nous aussi boulimiques d'objets ? Et d'abord, accumule-t-on encore aujourd'hui à l'heure du digital, de la mobilité, du nomadisme, du mouvement, du contexte de crise économique et du développement durable ? Oui, répondent les auteurs de ce livre, et plus que jamais ! L'accumulation s'observe partout : au domicile, pendant le temps de transport pour se rendre au travail, au supermarché, dans l'art, dans l'entreprise, etc.
Le besoin d'objets est prégnant, quels que soient les multiples rôles de l'individu : consommateur, héritier, artiste, travailleur ou encore simple personne passionnée par les objets. Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent "tout", qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou encore économiques de l'accumulation d'objets dans nos sociétés, analyse qui relève tout autant de la sociologie, de l'anthropologie, de la psychologie, de la philosophie que du marketing.
Après une présentation du portrait type de l'accumulateur, ce livre interroge autant la pratique d'accumuler, ce qui est accumulé, ce qui est fait de l'accumulation, que les dispositifs de l'accumulation, notamment le sac. L'analyse montre que l'accumulation sert à se délimiter un "territoire minimal" à l'intérieur duquel les individus vont se constituer les preuves de leur propre existence : les objets sont alors à la fois un patrimoine personnel, une mémoire collective ou encore une source individuelle de connaissances en perpétuel mouvement, tout cela alimentant le soi des individus.
Les frontières de ce territoire sont néanmoins poreuses : en dépit de ses vertus, l'accumulation devient une source de tension dès lors que le besoin d'avoir entre en conflit avec, notamment, les injonctions du développement durable et son prolongement la simplicité volontaire, l'économie fonctionnelle, la substitution du bien par l'usage. En somme, l'objet est un entre-deux, lui et son possesseur ; lui et un autre objet ; lui et deux personnes ; lui entre deux mondes : celui de l'avoir et celui de l'expérience, de l'être.

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/09/2014
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8041-8327-1
  • EAN
    9782804183271
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    213 pages
  • Poids
    0.357 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm

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L'éditeur en parle

Pourquoi accumulons-nous autant d'objets ? Pourquoi sommes-nous aussi boulimiques d'objets ? Et d'abord, accumule-t-on encore aujourd'hui des objets à l'heure du digital, de la mobilité, du contexte de crise économique et du développement durable ? Oui, répondent les auteurs de ce livre, et plus que jamais ! L'accumulation d'objets s'observe partout : au domicile, pendant le temps de transport pour se rendre au travail, au supermarché, dans l'entreprise, dans l'art, etc.
Le besoin d'objets est prégnant, quels que soient les multiples rôles de l'individu : consommateur, héritier, artiste, travailleur ou encore simple personne passionnée par les objets. Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent "tout", qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou encore économiques de l'accumulation d'objets dans nos sociétés, analyse qui relève autant de la sociologie, de l'anthropologie, de l'histoire, de la psychologie, de la philosophie que du marketing.
Après une présentation du portrait type de l'accumulateur, ce livre interroge la pratique d'accumuler, ce qui est accumulé, ce qui est fait de l'accumulation, ainsi que les dispositifs de l'accumulation, notamment les sacs à main, les sacs plastiques, etc. L'analyse montre que l'accumulation peut servir à délimiter un "territoire minimal" à l'intérieur duquel les individus vont se constituer les preuves de leur propre existence.
Les frontières de ce territoire sont néanmoins poreuses : en dépit de ses vertus, l'accumulation devient une source de tension dès lors que le besoin d'avoir entre en conflit avec, notamment, les injonctions du développement durable et son prolongement la simplicité volontaire, l'économie collaborative, autrement dit la substitution de la possession par l'usage. Cet ouvrage intéressera les étudiants en marketing, en sociologie, en anthropologie...
les chercheurs et les doctorants, ainsi qu'un plus large public intéressé par la problématique de la consommation et de son corollaire, les déchets.

À propos de l'auteur

Biographie de Valérie Guillard

Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, docteur en psychologie habilité à diriger des thèses (HDR) à l'Université Paris VII Denis Diderot. Il a publié une trentaine d'essais personnels, notamment sur les secrets de famille, nos relations aux images et aux technologies numériques. Ses livres sont traduits dans onze langues. Il a créé en 2008 le Jeu des 3 figures pour développer l'empathie et prévenir la violence dès l'école maternelle.
Il a créé en 2012, avec l'aide du Ministère du Développement Durable (MEDDE), le site memoiredescatastrophes. org, dont l'objectif est de contribuer à la Résilience des générations actuelles et futures. Il est aussi président de l'Institut pour l'étude de la relation homme - robot (IERHR). Il est coauteur du rapport de l'Académie des sciences "L'enfant et les écrans" (2013).

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