Calligraphie des rêves - Grand Format

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Résumé

A ceux qui s'étonnaient qu'il ne se soit jamais servi des circonstances, fort romanesques, de sa naissance et de son adoption, Juan Marsé avait jusqu'ici l'habitude de répondre que ses mémoires se trouvent dans ses romans et ses nouvelles. " Je comprends que ce soit un thème très littéraire (ou qu'il puisse le paraître à certains) mais je ne l'ai jamais abordé comme tel, bien que mes romans soient pleins de gamins qui s'inventent leurs père, ou qui décident d'être fils d'eux-mêmes ", a-t-il même écrit un jour.
Or, c'est une explication que Marsé ne pourra plus avancer : il raconte en effet dans le roman qui nous occupe, et de façon très précise, cet épisode fondateur de sa vie et probablement de son œuvre : sa mère meurt dix jours après sa naissance, laissant son père, chauffeur de taxi, seul avec sa sœur aînée. Le pauvre veuf ne s'en sort pas et songe à confier le nouveau-né à une autre famille. Et voilà que le hasard s'en mêle : un soir, comme il passe devant une maternité de Barcelone, il est hélé par un couple dont la femme est en pleurs : elle vient de perdre l'enfant qu'elle attendait.
Quelques instants plus tard, dans le taxi, affaire est faite : le couple sans enfant se chargera du fils du chauffeur et finira par l'adopter. C'est le point de départ d'un récit qui revient sur les épisodes marquants de l'éducation du jeune garçon, et retrace l'histoire de l'Espagne du XXe siècle. Ce livre, malgré tous les événements rattachables à la vie de l'auteur, et que tous les connaisseurs de son oeuvre reconnaîtront sans peine, n'est donc pas une autobiographie (l'idée n'en est sans doute jamais venue à l'auteur, trop modeste), et peut-être serait-il étonné (et irrité) qu'on lui dise qu'il peut se rapprocher du genre moderne de l'autofiction.
Ce qui n'est d'ailleurs pas sûr, tant il est vrai que ce n'est pas sa vie qui l'intéresse - il ne s'agit pas de Mémoires -, mais ses rêves : il s'est donné pour fonction de les écrire, et de là, encore une fois, son titre de Calligraphie des rêves, sachant qu'en espagnol le premier sens de " caligrafía " est, tout simplement, " écriture ". On trouve aussi dans ce beau roman ce qui fait une grande partie du talent de Marsé : sa richesse lexicale, sa puissance évocatrice, en particulier dans la création d'images, ses personnages bien campés et objets tout à la fois de l'ironie et de la tendresse de l'auteur, ses dialogues enlevés et sonnant toujours juste, et enfin cet humour qui n'est pas le moindre de ses charmes.
Et comme toujours, l'art de suspendre l'intérêt du lecteur, toujours pressé, en fin de chapitre, de lire le suivant. ?? ?? ?? ??

Caractéristiques

  • Date de parution
    12/01/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-267-02281-0
  • EAN
    9782267022810
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    411 pages
  • Poids
    0.373 Kg
  • Dimensions
    12,0 cm × 20,0 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Juan Marsé

Né en 1933 à Barcelone, son véritable nom est Juan Faneca Rona. Il a pris le nom de Marsé après la mort de sa mère biologique et lors de son adoption par le couple Marsé. Après avoir fini le collège, il a abandonné le cursus académique et est devenu apprenti dans un atelier d'horlogerie, où il a travaillé jusqu'à l'âge de 26 ans. Il a commencé sa carrière d'autodidacte à la fin des années 50 en écrivant des chroniques pour des publications espagnoles.
Dans les années 60, il habite à Paris où il est laborantin à l'Institut Pasteur. De retour en Espagne, il épouse Joaquina Hoyas. Il a reçu de nombreux prix dont le Prix Planeta en 1978, le Prix Nacional de la Crítica (en 1993 et en 2000) et le prix Juan Rulfo en 1997. Les nuits de Shangaï a été adapté au cinéma en 2004 par Fernando Trueba. Pour La calligraphie des rêves, Juan Marsé a obtenu le prix Cervantès, l'un des plus prestigieux prix littéraires espagnols, en 2009.

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