Carnets d'un jeune médecin - Poche

Edition bilingue français-russe

Note moyenne 
Mikhaïl Boulgakov - Carnets d'un jeune médecin.
Un jeune médecin réserviste envoyé par le gouvernement de Smolensk débarque à vingt-quatre ans dans un coin perdu dont il va diriger l’hôpital.... Lire la suite
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Résumé

Un jeune médecin réserviste envoyé par le gouvernement de Smolensk débarque à vingt-quatre ans dans un coin perdu dont il va diriger l’hôpital. Epouvanté à l’idée de devoir se lancer d’urgence dans une trachéotomie sur une fillette de trois ans, moins de deux mois après la fin de ses études, le jeune docteur se prépare avec des sueurs froides à pratiquer une intervention jamais réalisée. Il ouvre la gorge au bistouri, écarte les peaux, éponge un flot de sang noir.
« De trachée-artère, pas la moindre trace. Ma plaie ne ressemblait à aucune gravure. » Récits littéraires nourris de son expérience personnelle de 1916 à 1917, Les Carnets d’un jeune médecin longtemps censurés, n’ont été publiés en Russie qu’après sa mort dans les années soixante. Le volume comprend sept récits où l'on découvre notamment les premières interventions chirurgicales ("Baptême de la version"), l'ignorance dangereuse des patients qui ne respectent pas les posologies des médicaments prescrits ("Ténèbres sur le pays d'Egypte"), le fléau de la syphilis ("L'éruption étoilée"), les erreurs de diagnostic ("L'oeil volatilisé").

Caractéristiques

  • Date de parution
    02/02/2012
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-07-044526-4
  • EAN
    9782070445264
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    325 pages
  • Poids
    0.18 Kg
  • Dimensions
    10,9 cm × 17,8 cm × 1,5 cm

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L'éditeur en parle

Récits littéraires nourris de son expérience personnelle de 1916 à 1917, les Carnets d'un jeune médecin, longtemps censurés, n'ont été publiés en Russie qu'après la mort de Boulgakov dans les années soixante.

À propos de l'auteur

Biographie de Mikhaïl Boulgakov

Né à Kiev, alors en Russie, en 1891, Mikhail Boulgakov est le fils d'un professeur à l'Académie de théologie. Il suit des études de médecine et exerce comme médecin sur le front en 1916 puis dans un hôpital de campagne. A partir de 1920, il décide de se consacrer à l'écriture, et part pour Moscou en 1921. Pendant la NEP il collabore à diverses revues, comme Goudok (Le Sifflet de locomotive), Nakanounié (A la veille), et se fait bientôt connaître comme un des meilleurs représentants de la satire russe de cette époque, avec près de deux cents récits et nouvelles parmi lesquels l'Ile Pourpre (1924).
Quelques récits d'un ton plus grave voient alors le jour, comme Le Brasier du khan (1924), J'ai tué (1926). Deux "grandes nouvelles" sont également publiées durant la NEP, Endiablade (1924) et Les OEufs du Destin (1925) ; le manuscrit d'une troisième "grande nouvelle", Coeur de chien, est confisqué par la police politique. Cette oeuvre majeure ne paraîtra qu'en 1968, dans une revue russe d'Allemagne de l'Ouest.
En 1926, Les Jours des Touribine, l'adaptation théâtrale de son roman La Garde blanche sur la guerre civile en Ukraine, divise partisans et adversaires et sera jouée avec succès pendant plusieurs décennies à Moscou. Ses pièces suivantes sont interdites par la censure ou éreintées par la critique. Réduit au silence, Boulgakov demande l'autorisation de quitter l'U. R. S. S. en 1930, mais il est nommé à un poste subalterne au Théâtre d'art de Moscou qu'il quittera en 1936 pour devenir librettiste du Bolchoi.
Il meurt le 10 mars 1940. Aujourd'hui, sa maison natale à Kiev est devenue un musée. A sa mort, les conditions étaient réunies pour que naisse un mythe. Peu à peu sortirent de l'ombre des ouvrages dont la somme constitue le plus assourdissant démenti à toutes les formes de pessimisme : Le Roman de monsieur de Molière, publié vingt ans après sa mort, nous fait partager la passion de Boulgakov pour l'oeuvre du dramaturge ; Le Maître et Marguerite, sans doute l'oeuvre la plus connue de Boulgakov, roman écrit entre 1928 et 1940 et paru, avec des coupures, vingt-six ans plus tard, retrace la vie des Moscovites dans les années 1920-1930, bouleversée par l'apparition du diable...
A mesure qu'elle sera révélée, l'oeuvre de Boulgakov, instrument de la libération intérieure d'un écrivain isolé, muselé, persécuté, apparaîtra comme un acte de foi dans les plus hautes valeurs humaines.

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