Collection Librement

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 Images Plurielles (Editions) - Collection Librement.
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Résumé

La Collection Librement des Editions Images Plurielles représente un espace de liberté thématique qui semble s'écarter parfois des questionnements qui définissent la ligne éditoriale (géopolitiques, sociaux…) pour suivre le regard d'auteur. Larmes Salées Clapotis de vagues, des rivières asséchées et des terres à perte de vue. De l'eau partout mais pas une goutte d'eau potable. Chaque famille a besoin de 6 cruches d'eau par jour pour survivre et doit parcourir 11 kilomètres pour en obtenir, bravant la boue pendant la saison des pluies et le froid glacial de l'hiver.

Dans les 17 sous régions du sud-ouest du Bangladesh, le flux d'eau a été détruit par le "développement". L'eau salée a remplacé l'eau douce, devenue inexistante. L'élevage de crevettes a asphyxié toute agriculture côtière. Terres, oiseaux, poissons, insectes, tout a été réduit en cendres par la tyrannie de l'eau saumâtre. ...Dans les années 80, l'eau a été contenue afin de permettre l'élevage de crevettes à une échelle industrielle.

En 1994, un ordre gouvernemental et arbitraire, a permis l'autorisation de l'élevage de crevettes sur les côtes. Les paysans furent alors délogés de leurs terres devenant ainsi des réfugiés contraints au travail forcé. Hommes et femmes avaient autrefois de nombreuses activités dans les eaux marécageuses. Maintenant, peu de personnes sont requises pour l'élevage de crevettes...Près de six millions d'habitants sont touchés par le désastre causé par le manque d'eau potable.

Pourtant, des magasins vendent de l'eau en bouteille et des sodas comme le Coca-Cola et le Pepsi. Il semble qu'il n'y ait pas d'eau potable à usage public à part celle que l'on trouve en bouteilles manufacturées par les grosses entreprises comme Vivendi, Thames, Ondeo, Pepsico, Kona nigari et tant d'autres. En dépit des projets incessants de dons et de financement pour l'eau potable par la World Bank et l'Asian Development Bank, les revendications de la population locale dans ses projets colossaux sont le plus souvent ignorées.

Seeuropeans est une série de portraits d'européens à la plage. Ce projet photographique d'Alessandro Albert et Paolo Verzone a été entrepris en 1994 dans toute l'Europe, il entend créer une grande galerie de portraits des Européens sur la plage. A priori, toutes les plages se ressemblent, de même que se ressemblent tous ceux qui les fréquentent. Pourtant, les portraits issus de leurs investigations soulignent les nombreuses différences qui peuvent exister entre les gens, sur les plages européennes, du nord au sud.

Ce qui se dégage surtout de ces images, c'est combien, sur la plage, peuvent s'exprimer de manière surprenante les particularités de la société à laquelle on appartient. Or, dans le contexte actuel, il a paru primordial aux deux photographes de mettre en valeur la multiplicité, l'individualité et les singularités de chacun, selon le pays dans lequel il évolue. Célèbre Visages a pour ambition de présenter un diaporama du portrait, réunissant plusieurs photographes contemporains autour de ce thème commun.

Photographies plasticiennes posées ou instantanées. Succession de visages de personnages connus et inconnus, où priment l'expression et l'intention recherchées par le photographe pour une représentation du Soi. Certaines photographies sont accompagnées d'écrits des artistes, illustrant de façon singulière une photo choisie et éclairant par leurs mots la particularité des images créées. Le portrait, naguère rare, est devenu banal.

Les Anciens le réservaient aux plus méritants. Les plus puissants l'arboraient comme un signe et un supplément de leur puissance. Les bourgeois y vérifiaient leur réussite matérielle et individuelle. Aujourd'hui, le portrait est à chacun obligatoire. Il prouve l'identité en cas de contrôle. Notre visage se dépose dans la mémoire des forêts de caméras qui en tout lieu et à toute heure nous surveillent, souvent à notre insu.

Dans la sphère privée, la trace des événements que nous vivons et des êtres que nous aimons se cristallise sur une photographie. Toujours plus facile et bon marché, elle rejoint la marée d'images qui nous submerge. Même les situations les plus exceptionnelles, les plus cachées, les plus intimes nous sont dévoilées au prix de reportages de plus en plus audacieux, risqués ou impudiques. Dans de telles conditions d'inflation et de surenchère, attirer l'attention du public sur de simples portraits, que rien de tapageur ne distingue, qui ne procèdent ni de l'unité du thème, de la série, du style, ni de l'oeuvre d'un auteur unique, semblera une gageure, sauf si ensemble, ils disent une vérité supérieure.

Nos yeux sont peut-être épuisés à force de sollicitations, mais l'art ne l'est pas. C'est le témoignage que porte la sélection des cent-douze portraits réunis dans ces pages. Patras est un lieu de transit. Cette ville portuaire à l'ouest de la Grèce, concentre de nombreux migrants, venus d'Afghanistan, d'Irak, d'Iran, d'Erythrée, de Somalie, du Soudan, de l'Algérie et du Maroc. Ils guettent le moment adéquat pour se cacher dans un camion afin de monter à bord d'un bateau pour l'Italie.

Déterminés, mais confrontés à la peur d'être attrapés, ils attendent des mois, voire des années, pour passer cette étape de leur voyage clandestin. Tout en sachant que d'autres barrières les attendent sur la route d'une Europe rêvée, "Europa inch'Allah". Avant d'appuyer sur le déclencheur il y a un long moment d'échange. Je tente de ne pas faire des images "d'eux" mais des images "avec eux" prises dans un processus de partage.

Ma place ici est à la fois derrière et devant l'objectif, j'ai besoin de m'y immerger, de m'y retrouver dans ce contexte. Construites autour d'un mélange entre le style documentaire et la fiction, mes photographies cherchent à identifier les éléments nécessaires pour raconter une histoire. Des campements improvisés, des hôtels, des bateaux, des quais, des plages, des ruines, des cimetières, autant de lieux exposés dans cette série qui sont en réalité les espaces de vie des migrants de Patras.

L'action et la situation tragique des individus ne sont pas mises au centre du propos, ces images privilégient davantage le témoignage, l'état psychologique et les traces laissées par ces passages clandestins.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2016
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-919436-22-4
  • EAN
    9782919436224
  • Présentation
    Coffret
  • Dimensions
    2,2 cm × 2,2 cm × 0,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Images Plurielles (Editions)

Munem Wasif est né à Dhaka au Bangladesh en 1983. Diplômé de Pathshala (Institut de photographie d'Asie du Sud - Dhaka), il commence sa carrière photographique en tant que reporter pour le Daily Star, une publication anglophone importante au Bangladesh. En 2007, il est sélectionné pour la Master Class de Joop Swart dawns le cadre du World Press aux Pays-Bas. Il remporte la mention "Honorable" dans le programme "All Roads Photography" organisé par la société National Geographic pour son travail de longue haleine sur le vieux Dhaka.
Ses travaux en noir et blanc ont été exposés tout autour du monde, notamment au festival d'Angkhor au Cambodge, à la Biennale internationale de photographie du monde islamique en Iran, à FotoFreo, festival australien à Perth, au Musée métropolitain de photographie de Tokyo ou encore à la galerie Getty en Angleterre. Récemment, il a été sélectionné parmi les trente photographes émergents dans le magazine américain Photo District News.
De janvier à avril 2010, il a participé à une exposition collective à la Whitechapel Gallery de Londres. Il a présenté sa série "Nous avons foi en Dieu" au Festival Visa pour l'Image de Perpignan en septembre 2010. En 2008, il reçoit le prix F25 de la Fabrica et le prix du Jeune Reporter de la Ville de Perpignan, décerné dans le cadre du festival Visa pour l'Image 2008. Il est aussi lauréat de la bourse Pictet pour réaliser un projet sur l'aide humanitaire de WaterAid au Bangladesh.
Munem Wasif a remporté la mention "Honorable" pour son travail "Salty water tears" (Larmes salées), lors du Prix Anthropographia, et le Prix d'Excellence dans la catégorie "News Picture Story – Freelance- Agency", lors de la compétition Pictures of the Year International. Munem Wasif est représenté par l'Agence VU'. Alessandro Albert est né à Turin en 1965. Il a commencé la photographie lorsqu'il était enfant, alors qu'il utilisait l'appareil photo de son père.
Autodidacte il se spécialise dans la technique du noir et blanc. Il a travaillé comme assistant auprès de photographes d'architecture et de naturemorte. En 1988, il devient enseignant au Centre d'Arts de Turin. En parallèle, il travaille sur des projets personnels le long des plages de Ligurie destinés aux galeries. En 1991, il réalise une série de portraits à Moscou avec Paolo Verzone. Ils réaliseront d'autres séries ensemble.
En 1992, cette série reçoit le Prix Kodak de la photographie, et sera exposée à Arles lors des Rencontres internationales. Paolo Verzone, quant à lui, est plutôt inclassable, ce qui lui plaît bien. Venu du monde de la presse, avec laquelle il continue de collaborer, il sait depuis longtemps que les pages imprimées ne sont pas le lieu exclusif qui portera ses visions ou points de vue. Alors, seul ou avec son complice Alessandro Albert, il se lance dans des projets de grande envergure, pour des séries qui interrogent sur le fond le monde actuel.
La plus remarquable, déclinée sur des années, est évidemment leur approche, d'Italie en Lituanie, de France en Finlande, de Grèce en Espagne, de la façon dont les baigneurs assument leur image sur le bord de mer. Portraits à la chambre, stricts, inscrits dans une tradition documentaire qui laisse le sourire, voire le rire, s'installer, ils imposent des personnages qui deviennent le reflet, drôle mais pas toujours réjouissant, de notre société.
La ”société des loisirs” n'est ni en place, ni dénuée de sa propre caricature… Pedro Tzontémoc est né à Mexico en 1964, de nationalités mexicaine et espagnole. Il a commencé ses études de photographe en 1981, tout en considérant plus important l'apport spirituel des conversations avec son maître, Kati Horna entre 1985 et 1987. Il est membre du Système National des créateurs d'art de Mexico depuis 2005.
Actuellement, il coordonne la collection Luz Portatil – Artes de Mexico, collection de livres de photographies. Son expérience professionnelle commence en 1983 comme photographe au sein de l'Institut National Indigène de Mexico. Photographes : Michael Ackerman, Jane Evelyn Atwood, Martina Bacigalupo, Bertrand Carriere, Lorenzo Castore, Juan Manuel Castro Prieto, Franck Courtes, Denis Dailleux, Bernard Descamps, Pierre-Olivier Deschamps, Claudine Doury, Gilles Favier, Franck Ferville, Cédric Gerbehaye, Christophe Goussard, Stan Guigui, Françoise Huguier, Steeve Iuncker, Anne Rearick, Tshi, Vanessa Winship, Hugues de Wurstemberger.
Stephanos Mangriotis est un jeune photographe indépendant, co-fondateur du collectif Dekadrage. Ses origines grecques et sud africaines l'ont amené dès ses débuts à travailler autour des notions de frontière, identité et migration. Il a grandit à Athènes, étudié les mathématiques et la philosophie à Bristol puis la photographie à Paris. Désormais, il vit et travaille à Marseille.

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