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Confinée mais pas muselée. Appelez-les comme vous voulez, humeurs, nouvelles, essais, chroniques de confinement, ce recueil est quoiqu'il en soit le journal de bord d'une auteure prisonnière du covid-19 sous la forme d'instantanés de pensées perturbées entre mars et mai 2020. Confinée mais connectée. Construits sur la base d'un échange épistolaire entre l'auteure et les confinés, les différents textes du recueil s'articulent autour de thématiques qui occupent les longues journées de claustration : la mort, le silence, l'après, l'amour conjugal, la maternité, le cinéma, l'écologie ...
Un moment de lecture où l'individuel et le collectif se rejoignent pour questionner le bouleversement de la pandémie de coronavirus et les aléas du confinement pour chacun d'entre nous : "On peut être confinés dans la dentelle ou dans une merde noire. Certains ont du Ruinart au frigo, d'autres crèvent la dalle. J'ai l'impression d'écrire une chanson pour Renaud. Merde alors. Vous me direz, j'ai toujours aimé Renaud.
On n'a pas le droit de dire "c'est comme ça" cette fois, c'est un peu le moment de s'entraider, même par la pensée. Il va falloir le faire. On est dos au mur. Entre quatre murs cela dit. Ca rend les choses un peu plus compliquées". Chaque réflexion, saupoudrée d'humour, de nostalgie, de rage, de références culturelles est illustrée par Justine Roussel qui met en image et en mouvement les mots de Karine Sayagh-Satragno.