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Trop vieux, trop cher, pas assez connecté... Dans une vision court termiste, les séniors sont ceux dont il faut se séparer en premier. Qu'importe leur expérience, leur recul, leur savoir-faire. En France tout particulièrement, la séniorité est un handicap au travail. Selon la Dares, le taux d'emploi des seniors (56%) est inférieur de 4,5 points à la moyenne de l'Union européenne (UE), qui est de 60,5%.
Une mise à l'écart qui démarre tôt : selon les professionnels du recrutement, on est "sénior" à partir de 45 ans. Or, avec l'allongement de la durée des études et le recul de l'âge légal de départ à la retraite, il va falloir rester en activité plus longtemps. Face à la difficulté de retrouver un poste, certains séniors perdent confiance. Que faire ? S'appuyant sur son expérience personnelle puis sa pratique en tant que recruteur et formateur, Nicolas Thébault leur redonne des raisons d'espérer.
Pour ce sénior toujours actif de 62 ans, le fait d'être licencié à 42 ans suite à un plan social a été un choc... salutaire : "J'ai réalisé que ma première partie de carrière n'était pas vraiment la mienne. Elle était le fruit d'injonction familiales : "Sois pilote ou ingénieur". Une profonde remise en question m'a permis de construire une seconde partie de carrière qui me ressemble... enfin". Enrichi de conseils et d'anecdotes, ce livre apporte des solutions concrètes aux actifs en seconde partie de carrière.