Correspondance - Tome 3, 1842-1850 - Beau Livre

Roger Pierrot

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Hervé Yon

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Note moyenne 
Honoré de Balzac - Correspondance - Tome 3, 1842-1850.
Très vite, l'architecte de La Comédie humaine a eu conscience de l'importance de son oeuvre : "J'ai un diamant de cent cinquante carats, mais comme... Lire la suite
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Résumé

Très vite, l'architecte de La Comédie humaine a eu conscience de l'importance de son oeuvre : "J'ai un diamant de cent cinquante carats, mais comme on ne peut pas me le payer, je le scie et j'en vends les parties". Sur cette oeuvre, les lettres de Balzac apportent un irremplaçable témoignage et, à chaque page, le lecteur entre dans l'intimité de l'un des plus grands créateurs qu'ait connu la littérature française.
Les lettres de Balzac, réunies ici avec celles de ses correspondants, permettent de découvrir la "vie de feu" d'un homme à la recherche constante de l'absolu, grand amour et grand oeuvre.

Caractéristiques

  • Date de parution
    26/10/2017
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-07-011820-5
  • EAN
    9782070118205
  • Format
    Beau Livre
  • Nb. de pages
    1392 pages
  • Poids
    0.546 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 18,0 cm × 3,5 cm

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L'éditeur en parle

Ce troisième et dernier volume de la Correspondance de Balzac couvre une période de neuf ans (1842-1850). L'écrivain travaille toujours d'arrache-pied à La Comédie humaine. Il rédige les romans qui paraissent en feuilletons dans la presse (Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes), corrige les épreuves de l'édition Furne, négocie âprement avec éditeurs et libraires. Les lettres échangées avec ces derniers témoignent de la redoutable productivité d'un romancier aussi débordé qu'endetté.
La vie imitant l'art (et inversement), tel Rubempré Balzac mène à présent grand train auprès de sa maîtresse, une comtesse devenue veuve, Eveline Hanska. Ensemble ils parcourent l'Europe. Honoré n'en oublie pas pour autant sa famille - il écrit régulièrement à sa mère, à sa soeur et à ses nièces -, ses amis ni ses admirateurs. A la mort de Stendhal, il se souvient de l'auteur de la Chartreuse, qui "écrivait comme les oiseaux chantent".
Entre deux séjours chez Mme Hanska, en Ukraine, il multiplie les projets au théâtre, où il envisage de transposer plusieurs de ses succès de librairie. Apprenant le décès de Chateaubriand, il soumet de nouveau sa candidature à l'Académie française ; il n'y obtient que quatre voix, dont celles de Hugo et de Lamartine. Enfin, le mariage avec Mme Hanska est célébré. Le 17 mars 1850, il laisse éclater son bonheur dans une lettre à Zulma Carraud : "Vous ne pouvez apprendre que de moi le dénouement heureux de ce grand et beau drame de coeur qui dure depuis 16 ans.
[...] Cette union est, je crois, la récompense que Dieu me tenait en réserve pour tant d'adversités, d'années de travail, de difficultés subies et surmontées". Sa santé continue à se dégrader. Il s'éteint cinq mois à peine après ses noces. Ses dernières lettres avaient été dictées à celle qui était devenue Mme Eve de Balzac. En juin 1850, s'excusant auprès de Théophile Gautier, qui souhaitait lui faire ses adieux, de ne pouvoir le recevoir, il ajoute d'une main hésitante, sous le texte tracé par sa "secrétaire" : "Je ne puis ni lire, ni écrire".
Il meurt le 18 août, à cinquante et un ans.

À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. A partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie "Les Chouans" qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne "Scènes de la vie privée", un recueil de six nouvelles dont fait partie "Le Bal de Sceau", premier élément de "La Comédie Humaine", suivi de "La Duchesse de Langeais", du "Curé de Tours", du "Colonel Chabert"...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. A partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont "César Birotteau", le début des "Illusions perdues", la première partie de "Splendeurs et Misères des courtisanes", "Béatrix", "Le Curé de Village"... A la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée "Comédie humaine" soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : "Ursule Mirouet", "Modeste Mignon", "La Cousine Bette", "Le Cousin Pons"...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.

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