Correspondances - Grand Format

édition revue et augmentée

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Vous m'êtes inoubliable, pour mille et une raisons, la plupart indicibles, mais qui me font penser à vous tous les jours. J'ai le temps. Puis il y a... Lire la suite
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Résumé

Vous m'êtes inoubliable, pour mille et une raisons, la plupart indicibles, mais qui me font penser à vous tous les jours. J'ai le temps. Puis il y a ce que vous écrivez, qui reste en abime, qui ne trahit jamais vos propres amours. Vous m'êtes célèbre, pas tout à fait comme vous l'êtes devenu, mais ce sont les inconvénients de la parole écrite, il n'y a de véritable adéquation que dans les cas de médiocrité spectaculaire, qui ne manquent pas.
L'amitié n'est pas autre chose, je crois, que cette reconnaissance par-delà le journalisme littéraire. Alors ne doutez jamais de la mienne, qui n'a foutrement rien de posthume. Nous nous reverrons.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/06/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-87704-247-5
  • EAN
    9782877042475
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    115 pages
  • Poids
    0.24 Kg
  • Dimensions
    15,2 cm × 21,1 cm × 1,4 cm

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L'éditeur en parle

Faite de pudeur, parfois de timidité, cette correspondance entre deux écrivains de "grand format" témoigne d'une grande attention à l'autre, à ses projets et à ses livres. Certes, elle peut sembler plus d'une fois en péril, comme le montrent ses interruptions, mais à chaque retrouvaille, cette correspondance nous dit qu'il n'en est rien. La présence ténue de l'autre a laissé derrière elle un sillon dans lequel se déposent ses livres et son empreinte : ces deux hommes se connaissent et se reconnaissent.
Entre le silence "à vide" et "avide" de Bernard Noël et la "liberté du retrait" cultivée par Georges Perros, la lettre prend alors une allure qui dépasse le médium, elle touche à la fugue, à la méditation sur l'homme et sur l'écriture.

À propos des auteurs

Bernard Noël est né en 1930 dans l'Aveyron. Il publie en 1958 Extraits du corps, un recueil dont l'influence n'a cessé depuis d'irriguer la poésie contemporaine. Son livre suivant, La face du silence, paraît neuf ans plus tard. En 1973, la justice le poursuit pour outrage aux bonnes moeurs après la publication de son roman érotique Le Château de Cène. Il dirige un temps la collection Textes aux éditions Flammarion, et fait paraître en 1978 un incontournable Dictionnaire de la Commune.
Marqué par les tragédies de l'histoire récente (de l'explosion de la première bombe atomique à la guerre d'Algérie), il poursuit depuis une oeuvre d'une liberté absolue, traversant tous les genres, aussi bien le roman, la poésie, les écrits politiques, les essais artistiques, les traductions de l'anglais, de l'italien, de l'hébreu ou de l'arabe. Ses livres paraissent principalement aux éditions Fata Morgana, Flammarion, Unes, et P.
O. L. qui a entrepris en 2010 la publication de ses oeuvres complètes. Il noue autour de la question du regard, très présente dans son oeuvre, de grandes proximités avec les artistes de son temps, sur lesquels il écrit ou réalise de nombreux livres d'artistes. Bernard Noël a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Antonin-Artaud en 1967, le prix Guillaume Apollinaire en 1976, le Grand prix national de poésie en 1992 ou le Grand prix de poésie de l'Académie Française en 2016.
Il s'éteint en avril 2021. Georges Perros est né en 1923 à Paris. Il commence par étudier l'art dramatique et est reçu à la Comédie-Française, où il rencontre notamment Jean Grenier et Gérard Philippe. Il abandonne la figuration théâtrale pour se consacrer à la littérature et commence à publier des notes et fragments 1953 dans la NRF. Il traduit également durant cette période Tchekhov et Strindberg.
Il s'installe en 1959 à Douarnenez, où il écrit et lit intensément, entre une partie de football et une bière partagée avec les marins du port. Perros ouvre son oeuvre en 1960 avec le premier des trois tomes de Papiers collés, assemblage de fragments hétéroclites et libres qui mêle humanité et ironie désabusée, et marque un refus d'une oeuvre lisse, enfermée dans un genre identifiable. Cette peinture d'un quotidien sans importance apparente, où se révèlent les failles de l'existence, se retrouve dans son recueil Une vie ordinaire.
Atteint d'un cancer du larynx, il décède en 1978 après n'avoir publié que quatre livres. Perros a reçu le prix Max Jacob en 1963, le prix Valéry Larbaud en 1971 et le prix Bretagne en 1974. Son oeuvre est majoritairement posthume.

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