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La libéralisation des transports, inscrite dans les textes fondateurs de l'Union européenne, est patiemment orchestrée en France depuis plusieurs décennies. L'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs programmée récemment en constitue une étape décisive. Ce profond bouleversement est engagé "en marche forcée" par Emmanuel Macron dans l'un des derniers bastions du service public à la française.
"Réformer" la SNCF au nom d'une supposée "amélioration de la qualité de service" que la concurrence viendrait apporter : ce mantra répété à l'envi dans les médias participe de l'économie du "nouveau monde" que les élites politiques s'attachent à incarner en faveur de la "mobilité du futur". Mais que se joue-t-il réellement derrière ce vocable aseptisé? Que révèle-t-il des dernières transformations du capitalisme et que porte-t-il comme conséquences sociales ? Défendre le service public du rail ne revient-il pas encore à défendre une civilisation construite autour des droits sociaux et des valeurs d'égalité?
Macron nous...
Un peu technique, mais trés instructif, surtout en cette période de grève des chemins de fer.