Le XXe siècle a été celui d'un éclatement sans précédent des formes traditionnelles de l'art, et donc aussi de son essence ou de son "idée". Est-ce...
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Résumé
Le XXe siècle a été celui d'un éclatement sans précédent des formes traditionnelles de l'art, et donc aussi de son essence ou de son "idée". Est-ce à dire qu'un héritage entier de sens et de culture a été dilapidé en cet âge qu'on a dit être celui de la "fin de l'art" ? Doit-on au contraire
penser qu'héritage il y a bel et bien eu, sur un mode critique et selon des logiques qui ne firent peut-être pas sans raison(s) ? Loin d'être dépourvus de sens, les signes contemporains de l'art - restes, bribes, traces, "symptômes" divers - sollicitent en fait plus que jamais les interprétations (ce pluriel étant d'ailleurs l'un des symptômes caractéristiques des arts éclatés de ce temps). C'est pourquoi nous avons estimé pouvoir, et même devoir, poser les questions suivantes :
- Que fait donc l'art, de lui-même et de son histoire, à l'époque de son an-archie eidétique ?
- Que peuvent en dire aujourd'hui les théories esthétiques et philosophiques ?
- Sous quelle(s) forme(s) de fidélité critique à leur tradition respective le peuvent-elles ?