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Cet ouvrage interroge à nouveaux frais la difficile question africaine du développement. Abou Karamoko y entreprend un double procès, celui des "princes africains" à côté de l'esthétique nègre qui a besoin d'une nouvelle vitalité. Au-delà du souci affiché d'une approche plus horizontale que verticale des contributions intellectuelles, l'auteur offre la possibilité de concevoir l'art comme une modalité forte de transformation sociale alternative à la classe des élites.
Plus qu'un autre discours sur l'émergence de l'Afrique, Etat africain, violence et théorie critique fait exister le combat contre la rationalité du profit qui ne peut être mené que du bon côté de l'histoire, à savoir cette histoire sinon vierge des entailles de l'industrialisation, au moins laissée en friche après les premiers bulldozers.