Euthanasie et responsabilité médicale

Stamatios Tzitzis

(Préfacier)

,

Guillaume Bernard

(Préfacier)

,

Collectif

Note moyenne 
Jean Pradel et Francesco D'Agostino - Euthanasie et responsabilité médicale.
Ce nouveau volume des Essais de philosophie pénale et de criminologie réunit les études présentées lors de la journée d'études " Droit et fin de... Lire la suite
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Résumé

Ce nouveau volume des Essais de philosophie pénale et de criminologie réunit les études présentées lors de la journée d'études " Droit et fin de vie " organisée par l'Institut de criminologie à l'Université de Paris II, le 30 novembre 2004. Dans un souci d'ouverture, les personnalités invitées étaient des spécialistes de diverses disciplines : théologie, philosophie, médecine et droit. En outre, les différents courants d'opinion sur cette question ont été représentés. En effet, la recherche ne peut être véritablement scientifique qu'en étant dégagée de tout a priori et de tout sectarisme. Ce volume entend illustrer la méthode dialectique : le lecteur y lira le pro et le contra ; il y découvrira, peut-être, le dictum. Il semble possible de tirer des études réunies ici la problématique suivante : puisque le suicide a été dépénalisé, l'individu ne devrait-il pas disposer (ce que le droit positif ne reconnaît pas encore) d'un droit subjectif à la mort qu'il pourrait transmettre à un tiers ? La question de l'euthanasie conduit à retrouver l'alternative entre le droit moderne conçu comme un attribut de l'homme, sujet de droit, et le droit classique, se réalisant dans une relation d'altérité, analysé comme une attribution à chaque personne en fonction de ses mérites. Dans la pensée moderne, l'homme est un être absolu possédant la faculté de disposer de soi. En revanche, pour la philosophie classique, la personne est un être en relation et sujet de l'ordre naturel. Les partisans de l'euthanasie, motivés par la philosophie moderne, invoquent le principe de l'égalité : celui qui n'a pas la faculté de se suicider lui-même doit pouvoir transmettre un droit subjectif à un tiers pour ne pas subir de discrimination. En revanche, les opposants à l'euthanasie, inspirés par la pensée classique, considèrent que ne pas accéder à la demande du malade réclamant l'euthanasie permet de préserver la société d'un mal plus grand encore : la reconnaissance sociale d'un permis de tuer un être innocent de toute infraction pénale. En outre, ce numéro réunit les études les plus représentatives du séminaire annuel de philosophie du droit pénal. Infraction pénale et ordre social, bioéthique et responsabilité médicale sont la matière des recherches proposées ici.

Sommaire

  • EUTHANASIE ET FIN DE VIE : PHILOSOPHIE, MEDECINE ET DROIT
    • Quelle euthanasie ? Quelle juridicité ?
    • Médicalisation et juridiciarisation de la fin de vie
    • Quelques regards civilistes sur la fin de vie
    • Causes et conséquences sociales de la revendication euthanasique
    • Faire d'une liberté un droit
    • Principes éthiques et voies juridiques
    • Fin de vie : l'épreuve des théories morales
    • Les conditions d'une éventuelle dépénalisation de l'euthanasie
    • Médecine, droit et fin de vie : conclusions récapitulatives, ouvertures éthiques
  • BIOETHIQUE ET RESPONSABILITE MEDICALE
    • Aux origines du biodroit : la responsabilité médicale délictuelle (1835-1936)
    • L'enfant à naître : un objet destructible sans destinée humaine ?
    • La victime et les mutations du droit de la responsabilité
  • PHILOSOPHIE DU DROIT PENAL, CRIMINOLOGIE ET SCIENCE PENITENTIAIRE
    • La violence et le droit
    • La vérité du crime peut-elle se substituer à la punition du crime ?
    • La sanction et l'évolution sociale
    • Le résultat de l'exécution des peines en milieu ouvert
    • L'orientation et l'affectation des condamnés et les régimes de détention

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