Garder Tout En Composant Tout

Note moyenne 
Henry de Montherlant - Garder Tout En Composant Tout.
Les carnets présentés ici sont des carnets posthumes qui, à la différence de Tous feux éteints parus en 1975, n'ont pas été réunis par l'auteur... Lire la suite
29,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 24 avril et le 27 avril
En magasin

Résumé

Les carnets présentés ici sont des carnets posthumes qui, à la différence de Tous feux éteints parus en 1975, n'ont pas été réunis par l'auteur mais par son ami et exécuteur testamentaire Jean-Claude Barat, qui les a sauvés du chaos des brouillons laissés derrière lui. En quelque sorte, des carnets en marge des carnets qui s'étendent de 1924 à 1972. Un lent et minutieux travail a d'abord permis de déchiffrer des textes souvent illisibles, gribouillés à la hâte sur toutes sortes de papiers (publicités, courrier, factures, faire-part de décès...). Leur retranscription a ensuite abouti à la découverte de deux matériaux différents. D'un côté, des notes et des pensées inédites ; de l'autre, des fragments isolés par la main de l'auteur du reste de sa production littéraire : il peut s'agir ici d'une réplique de théâtre simplement manuscrite et que rien ne signale en tant que telle ; là d'une phrase qui, séparée de son contexte, se transforme soudain en aphorisme cinglant ou en adage définitif, ou encore de passages soigneusement prélevés au cœur de ses essais mais réécrits, comme " re-formatés " afin de venir s'intégrer à la formule des carnets. Bref, une somme d'éléments aussi épars que variés, provenant de tous les horizons de son œuvre. Pouvait-on, d'un point de vue éditorial, maintenir ensemble ces deux matériaux ? Fallait-il conserver au travers de ces multiples variantes ce qui constitue aujourd'hui l'un de ses derniers gestes d'écrivain ? C'est dans ces nouveaux carnets que, faute de réponse, s'est trouvée une justification indispensable à l'élaboration de cet ouvrage. Il s'agit d'un texte daté du 27 janvier 1954 qui s'intitule " Garder tout en composant tout " et qui est la définition du double concept qu'il a toujours revendiqué : le syncrétisme (garder tout) et l'alternance (en composant tout)...

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/11/2001
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-076226-2
  • EAN
    9782070762262
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    421 pages
  • Poids
    0.445 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 20,5 cm × 3,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Les carnets posthumes de Henry de Montherlant, réunis, annotés et présentés par Jean-Claude et Yasmina Barat.

À propos de l'auteur

Biographie de Henry de Montherlant

Né le 21 avril 1896 à Paris, Henry de Montherlant était fils unique. Dès l'âge de neuf ans, il se découvrit une passion pour la littérature avec le roman de Sienkiewicz, Quo vadis ? Il serait écrivain et rien d'autre... Elève au collège Sainte-Croix de Neuilly, son amitié exaltée pour l'un de ses camarades lui valut d'être renvoyé. De cette passion d'adolescent naquirent La Ville dont le prince est un enfant et Les Garçons.
Après la mort de sa mère, il s'engagea et fut gravement blessé en 1918. Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de La Relève du matin, refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia Le Songe en 1922. A la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes.
Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée - Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des Célibataires qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses. En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)...
Elu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont Les Garçons en 1969. Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure.
Le culte du moi aboutit, dans les dernières oeuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui. Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

29,50 €