Granny webster - Grand Format

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Caroline Blackwood affirmait que la majorité de ses écrits n’étaient pas particulièrement autobiographiques, à l’exception de Granny Webster,... Lire la suite
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Résumé

Caroline Blackwood affirmait que la majorité de ses écrits n’étaient pas particulièrement autobiographiques, à l’exception de Granny Webster, dans lequel elle s’inspire de sa famille. Ce livre, publié en 1977, a été sélectionné pour le prestigieux Booker Prize. La jeune narratrice orpheline de père s’installe chez son arrière-grand-mère, l’avare et glaciale Granny Webster, dans une grande demeure sombre de la banlieue de Brighton, à Hove.
Son regard impitoyable d’adolescente révèle la folie noire qui se dissimule derrière les décors des grandes demeures de l’aristocratie. Le personnage de Granny Webster est inspiré par l’arrière-grand-mère de Caroline Blackwood, une héritière écossaise pingre nommée Woodhouse. Le portrait qu’en dresse l’auteur est à la fois drôle et effrayant. La seule chose qui intéresse Granny Webster, c’est son coeur.
Elle ménage ce dernier autant qu’elle le peut, jusqu’à l’absurde. De fait, la vieille dame évite toute émotion, toute parole inutile et toute nourriture qui pourrait être appétissante. Granny Webster n’a jamais tenté de nouer des liens avec d’autres personnes, préférant vivre seule dans sa demeure glaciale. Granny Webster a été le premier livre de Caroline Blackwood dans lequel elle condamna l’égoïsme absolu d’une matriarche riche et mesquine, d’une sorcière diabolique qui observe sans bouger la ruine de son enfant.
Car, la narratrice s’interroge sur sa grand-mère, la fille de Granny Webster, que son arrière-grand-mère n’évoque jamais. C’est Tommy Redcliffe, un ami de la famille, qui dévoile à la jeune fille l’histoire de sa grand-mère. On apprend que, une fois mariée, cette femme frêle était incapable de tenir la maison, qu’elle passait ses journées cachée dans sa chambre, et ses nuits à errer aux abords de la demeure familiale de Dunmartin Hall.
Elle ne semblait même plus reconnaître les membres de sa famille. Puis, elle donna libre cours à sa passion pour les fées sans se soucier de personne et se mit à apprendre leur langage. La folie de la grand-mère allant grandissante, la maisonnée tomba dans la décadence. Granny Webster finit par agir, uniquement pour ne pas salir le nom de la famille, et se déplaça pour faire interner sa fille, laissant son beau-fils nourrir une tristesse sans égale.
D’autres personnages, tout aussi truculents et affligeants, complètent cette galerie de portraits. Tante Lavinia est un personnage inoubliable. Blackwood s’est inspirée de sa propre tante, Veronica Blackwood. Lavinia est une « jolie-laide » qui raconte des histoires scandaleuses, qui vit au-dessus de ses moyens et est connue pour ses nombreux mariages. Piégée dans l’inexorable vie de plaisirs de la haute société délurée de Londres, elle tente de se suicider dans sa baignoire de marbre.
Cette scène devient comique sous la plume de Blackwood, de même que le devient la tentative de viol par le psychiatre à l’hôpital où on emmène Lavinia après qu’elle se soit taillé les veines. Le livre se clôt sur les funérailles de Granny Webster. Les seules pleureuses qui y assistent sont la narratrice (qui revient à Hove pour la première fois depuis quinze ans) et l’ancienne domestique borgne de son arrière-grand-mère, Richards.
Le coup de grâce, à la fois comique et horrible, vient lorsqu’un flocon de cendre, tout ce qui reste de la vieille dame , s’engouffre dans l’oeil valide de sa servante dévouée.

Caractéristiques

  • Date de parution
    12/05/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-267-02176-9
  • EAN
    9782267021769
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    135 pages
  • Poids
    0.15 Kg
  • Dimensions
    12,0 cm × 20,0 cm × 1,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Caroline Blackwood

Caroline Blackwood est née à Londres en 1931 dans une riche famille aristocratique anlo-irlandaise (elle est une héritière Guinness par sa mère). A dix-neuf ans, elle rencontre Lucian Freud, avec qui elle s'installe un temps à Paris. En 1953, ils retournent vivre à Londres, où ils se marient. Elle fréquente différents cercles d'artistes et écrit pour des revues (Encounter, London Magazine). Après avoir quitté Lucian Freud, elle part pour New York et Hollywood, où elle tourne dans plusieurs films.
Elle épouse alors le pianiste américain d'origine polonaise Israel Citkowitz, avec qui elle a trois enfants. De retour à Londres, Caroline Blackwood rencontre Robert Lowell, déjà reconnu comme un des plus grands poètes du XXe siècle aux Etats-Unis. En 1970, ce dernier quitte l'écrivain Elizabeth Hardwick pour épouser sa nouvelle muse. Leur relation passionnelle est bouleversée par les tendances maniaco-dépressives de Robert Lowell.
Il retourne à New York, où il meurt dans un taxi alors qu'il allait rejoindre son ex-épouse, un portrait de Caroline peint par Lucian Freud serré dans ses bras. Caroline retourne aux Etats-Unis en 1987. Elle continue d'écrire, activité qu'elle a poursuivie tout au long de sa vie, publiant une dizaine de livres. Elle meurt à New York à l'âge de soixante-quatre ans.

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