Herculanum

Maria-Paola Guidobaldi

,

Domenico Esposito

Luciano Pedicini

(Photographe)

,

Denis-Armand Canal

(Traducteur)

Note moyenne 
Maria-Paola Guidobaldi et Domenico Esposito - Herculanum.
Si Pompéi offre au visiteur la vision de vastes édifices publics et de multiples commerces, témoins d'une riche activité économique, sociale et politique,... Lire la suite
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Résumé

Si Pompéi offre au visiteur la vision de vastes édifices publics et de multiples commerces, témoins d'une riche activité économique, sociale et politique, Herculanum fascine peut-être encore davantage par l'état de conservation exceptionnel de l'habitat privé : luxueuses villas de villégiature, immeubles à étage destinés à la location, échoppes d'artisans - boulanger, restaurateur, tisserand, foulon -, dont les ustensiles et le mobilier quasi intacts restituent une miraculeuse impression de vie et d'intimité.
Les étagères en bois de la maison de Neptune, portant leurs amphores ; dans la maison éponyme, la grande cloison de bois aux clous de bronze, sa table de marbre et sa presse à étoffes, également en bois ; les meules de la boulangerie ; les escaliers qui mènent aux étages, les corridors conduisant aux cuisines ou aux latrines, les toits et les balcons... frappent l'imagination à l'égal des somptueuses décorations préservées sur le site : sols de marbre de la maison du Bicentenaire, mosaïques du nymphée à la villa de Neptune, fresques du sanctuaire des Augustales ou de la basilique.
La typologie des maisons d'Herculanum présente, par sa variété s'écartant de l'archétype de la domus romaine à atrium, un intérêt tout aussi grand : qu'il s'agisse de la maison samnite en bloc de tuf rectangulaire à décor en stuc peint imitant le marbre ; de l'escalier en maçonnerie de la maison de la Belle Cour, menant à une galerie ; et surtout des magnifiques demeures ouvertes sur les jardins et les belvédères donnant sur la mer.
Dans la maison d'Argus, le péristyle est roi, l'atrium a disparu. Dans la maison de l'Atrium en mosaïque, comme dans la maison des Cerfs, l'agencement de la demeure n'est plus replié autour de lui et du tablinium qui le prolonge : il s'ordonne autour du jardin et des belvédères tournés vers la mer. Aux appartements d'hiver répond le séjour d'été, avec son propre triclinium et, autour du jardin, son vaste cryptoportique, couvert et à fenêtres, remplaçant, pour plus de confort, le classique péristyle exposé aux vents.
Découverte en 1750 lors du creusement d'un puits et aussitôt devenue l'objet de fouilles, la villa des Papyrus est sans conteste la plus somptueuse du monde gréco-romain : y furent extraits mille huit cents rouleaux de papyrus, constituant la bibliothèque de l'érudit beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Pison, la seule à nous être parvenue dans son intégralité. Longtemps interrompues, les fouilles de cette splendide villa, dont la piscine, les belvédères, les péristyles ont inspiré la villa Getty à Los Angeles, ont repris à la fin du siècle dernier, révélant une profusion d'oeuvres d'art, sculptures de marbre (L'Amazone) et de bronze (Le Coureur, Le Faune endormi).

Sommaire

  • DESTRUCTION DE LA CITE ANTIQUE
  • HISTOIRE DE L'EXPLORATION ARCHEOLOGIQUE
  • THEATRE
  • BASILIQUE DE NONIUS
  • URBANISME ET ARCHITECTURE
  • HABITER A HERCULANUM
  • HERCULANUM A L'EPOQUE HELLENISTIQUE
  • MAISON SAMNITE
  • PEINTURE DU IIE STYLE
  • VILLA DES PAPYRUS

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/10/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-330-01193-2
  • EAN
    9782330011932
  • Nb. de pages
    352 pages
  • Poids
    3.58 Kg
  • Dimensions
    28,4 cm × 35,0 cm × 4,4 cm

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À propos des auteurs

Maria Paola Guidobaldi, docteur en archéologie de l'université de Pérouse, est la directrice des fouilles d'Herculanum et supervise le projet international de conservation du site. Parmi ses nombreuses publications : Ercolano, tre secoli di scoperte (2008) et, en collaboration, Pompéi, la vie ensevelie (2002) et L'Art de Rome (2006). Domenico Esposito, docteur en archéologie de l'université de Naples, est spécialiste de la peinture d'Herculanum.
Il a mené ses recherches avec plusieurs institutions scientifiques internationales tels le Deutsches Archäologisches Institut de Berlin, l'université d'Oxford et le Japan Institute of Paleological Studies.

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