L'autoportrait dans la littérature française - Du Moyen Age au XVIIe siècle

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Elisabeth Gaucher-Rémond et Jean Garapon - L'autoportrait dans la littérature française - Du Moyen Age au XVIIe siècle.
Si l'autoportrait pictural est attesté dans des manuscrits enluminés du XIIe siècle, ces images reflètent moins l'émergence d'une conscience individuelle... Lire la suite
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Résumé

Si l'autoportrait pictural est attesté dans des manuscrits enluminés du XIIe siècle, ces images reflètent moins l'émergence d'une conscience individuelle que l'expression d'une identité professionnelle, celle de copistes désireux d'apposer leur signature en marge des textes dont ils ont la charge. Pourtant, le procédé traduit déjà le regard d'un sujet sur lui-même et la tentative de le restituer par la peinture.
Dès lors, il devient tentant d'examiner la transposition de cette pratique dans la littérature. Les études ici rassemblées se proposent de mettre en lumière, du Moyen Age à l'époque classique, les prémices et l'essor de l'autoportrait littéraire. Avec les apports successifs de l'Humanisme renaissant puis des moralistes classiques, la description de soi voit ses contours se préciser alors même que sa légitimité fait l'objet de critiques acerbes.
Les méthodes et enjeux de l'écriture spéculaire sont explorés à travers les différents genres littéraires où elle s'exerce (chroniques, mémoires, poésies, récits allégoriques, notices bibliographiques). Il s'agit d'évaluer ces "miroirs d'encre" (M Beaujour) non seulement du point de vue de leur authenticité, mais aussi de leurs finalités et de leurs modalités (l'autoreprésentation pouvant se décliner aux genres masculin et féminin).
Par-delà les différents aspects du moi envisagés (physiques, moraux, psychologiques, intellectuels), une attention particulière est portée aux commentaires que suscitent l'impossibilité ou le refus de l'autoportrait, voire sa condamnation motivée par le soupçon de "philautie". Enfin, les ouvres restituent l'écho du dialogue entre textes, images et idéologies, au croisement de la littérature, de l'histoire de l'art et des pratiques sociales.

Sommaire

  • PLURALITE D'ESQUISSES POUR UN AUTOPORTRAIT
    • Les démons familiers de Froissart, ou les éclairages croisés de la fable et de l'histoire
    • Les autoportraits de Christine de Pizan
    • Introspection et diffraction : les autoportraits de René d'Anjou, entre allégorie et arts figurés
  • PLURALITE DES GENRES POUR UN AUTOPORTRAIT
    • Les bibliographes François Grudé dit de la Croix du Maine (1552-1592) et Antoine du Verdier (1544-1600), autobibliographes et autoportraitistes
    • L'autoportrait dans l'épitaphe de l'auteur : l'exemple d'Etienne Pasquier
    • Le "gros bailli d'Auxerre" : autoportrait de Jean Régnier à l'automne et à l'hiver de sa vie (1433-1463)
  • PLURALITE DES UNIVERS FAVORABLES A L'AUTOPORTRAIT
    • L'autoportrait de Commynes dans ses Mémoires
    • Autoportrait d'un homme d'armes bourguignon : les Mémoires militaires de Fery de Guyon
    • Pratiques littéraires, pratiques sociales, pratiques de soi : les autoportraits mondains dans les recueils de 1659

Caractéristiques

  • Date de parution
    12/09/2013
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7535-2762-1
  • EAN
    9782753527621
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    225 pages
  • Poids
    0.338 Kg
  • Dimensions
    15,6 cm × 21,0 cm × 1,8 cm

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À propos des auteurs

Élisabeth Gaucher-Rémond est professeur de littérature médiévale.

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