L'école aux Antilles françaises - Le rendez-vous manqué de la démocratie - Grand Format

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Résumé

Les républicains qui détiennent le pouvoir politique en Guadeloupe et en Martinique, aux débuts de la IIIe République rêvent d'instaurer la démocratie, dans leurs îles. Ils ont un credo, l'assimilation de leurs colonies à la Mère patrie, la France. Ils se donnent un outil, l'école. Leur projet scolaire est celui-là même qui est promu par les lois dites de Jules Ferry, qui instituent, en France, l'école primaire publique, laïque, gratuite et obligatoire.
Celle-ci, identifiée comme l'école du peuple, l'école pour tous, l'école de la République, s'oppose à l'enseignement secondaire, réservé aux classes sociales favorisées, jusqu'à l'unification de ces deux réseaux scolaires. Pourtant, aux Antilles, à l'exemple de ce qui se passe en Martinique, ce sont les enseignements relevant du supérieur, du secondaire, du professionnel et du technique qui font l'objet des développements les plus importants.
Ici, seule, des trois principes essentiels des lois scolaires de Jules Ferry, la laïcité est hargneusement défendue. Dans ces colonies, avant 1947, l'instruction primaire n'est obligatoire que là où les moyens existent, c'est-à-dire en milieu urbain et dans de rares hameaux. Jusque-là, l'école n'a été ni publique, ni gratuite, ni obligatoire, pour la majorité de la population des campagnes et des mornes, qui constitue aussi la majorité de la population tout court.
Il en résulte une sous-scolarisation du plus grand nombre, formé de nègres en général, qui porte sur plusieurs générations, puisque la scolarisation universelle ne commence aux Antilles qu'avec la décennie 1980, soit un siècle après les lois de Jules Ferry. Cette discrimination par l'instruction' a renforcé les effets négatifs du développement séparé des groupes raciaux, en figeant les hiérarchies dans l'ordre socioéconomique, de même que .les représentations sociales, et en facilitant la diffusion de l'idéologie mulâtre, autre volet des préjugés raciaux.
Ce livre retrace la tragique perversion des idéaux républicains relatifs à l'école, au contact des réalités coloniales antillaises et rend compte de ce rendez-vous manqué, en conséquence, de la démocratie avec la société coloniale post-esclavagiste, en Martinique et en Guadeloupe.

Caractéristiques

  • Date de parution
    23/01/2008
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-296-04881-2
  • EAN
    9782296048812
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    410 pages
  • Poids
    0.665 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Sylvette Farraudière

Né à Reculé (Sainte-Marie) en Martinique, Sylvère Farraudière a acquis de fortes convictions sur les misons qui limitent l'efficacité de l'école aux Antilles françaises, au cours d'une longue carrière d'instituteur, de professeur agrégé de Sciences physiques diplômé en Sociologie de l'éducation, de conseiller technique de recteurs, puis enfin, d'Inspecteur d'académie. Il montre, ici, loin du discours de victimisation, l'importance de choix politiques initiaux, inconsidérés ou mal assumés.

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