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Pouvons-nous avoir un plaisir à écouter une musique qui sonne faux ? Ecoutons-nous vraiment la musique ? Notre écoute de la musique se raconte-t-elle ? La première question concerne la gamme tempérée et la justesse qu'elle impose, les deux altérant d'autorité la plupart des musiques de notre monde actuel. La deuxième question a trait à la sociologie de la musique. L'auteur montre que la notion de médiation mise en avant par le sociologue Antoine Hennion est insuffisante pour bien saisir le rapport entre musiciens et amateurs de musique.
Il ne peut y avoir d'écoute sans exécution, l'une étant tributaire de l'autre dans une intermédiarité, soit un entre-deux où l'expérience musicale est vécue par des intentionnalités réciproques entre musiciens et auditeurs. La troisième question touche à la narrativité et à l'historicité, non pas de l'oeuvre mais de nos écoutes, narrativité et historicité rendues possibles grâce à l'enregistrement et à sa diffusion sous de multiples formes.