Dépolitisation, obsolescence du clivage gauche-droite, déclin des " variables lourdes ", comme la classe sociale et la religion, volatilité accrue...
Lire la suite
15,50 €
Actuellement indisponible
Résumé
Dépolitisation, obsolescence du clivage gauche-droite, déclin des " variables lourdes ", comme la classe sociale et la religion, volatilité accrue de l'électorat... A ces qquestions qui dominent le débat politique en France comme dans toutes les grandes démocraties occidentales, l'enquête réalisée par une équipe du Centre d'étude de la vie politique française au lendemain de l'élection présidentielle de 1995 apporte une réponse plus nuancée.
Les électeurs ne participent pas moins à la politique, ils participent autrement, recourant plus volontiers qu'hier à la grève, à la manifestation et aux actions protestataires. L'opposition gauche-droite perdure mais, avec l'émergence du Front national, elle se complique d'une opposition supplémentaire entre " universalistes " et " ethnocentristes ", aboutissant à une tripartition de l'espace politique. Si les appartenances professionnelles et confessionnelles influencent toujours le choix électoral, les lignes de clivage se sont déplacées, ne passant plus entre ouvriers et non-ouvriers mais entre travailleurs indépendants et salariés, entre secteur public et secteur privé. Et leurs effets se combinent avec celui des perceptions de l'espace politique, des candidats et des enjeux, fournissant à l'électeur des raisons de voter différentes à chaque élection.
Sommaire
Les formes de la participation
Les repères politiques
Que reste-t-il des variables lourdes ? Recompositions idéologiques
Politologue Spcialiste de sociologie lectorale et de l'volution de l'lectorat cologiste Chercheur au CEVIPOF ---- Nonna Mayer estdirectrice de recherche émérite au CNRS, rattachée au Centre d'études européennes de Sciences Po (CEE).
Souvent acheté ensemble
Vous aimerez aussi
Derniers produits consultés
L'électeur a ses raisons est également présent dans les rayons