L'enfant au cinéma

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Julie Barillet et Françoise Heitz - L'enfant au cinéma.
Pourquoi l'enfant au cinéma ? C'est d'abord que l'enfant au 7e art renvoie à des figures concrètes, singulières, à des traits de visagéité, à... Lire la suite
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Résumé

Pourquoi l'enfant au cinéma ? C'est d'abord que l'enfant au 7e art renvoie à des figures concrètes, singulières, à des traits de visagéité, à des expressions tellement émouvantes qu'on en garde au fond de soi les traces les plus vives. Les images d'enfants devenues icônes surgissent ainsi devant nos yeux, en provenance d'Espagne, des Etats-Unis, de Grèce ou d'ailleurs ; ce sont souvent des icônes souriantes - l'humour n'est-il pas " bon enfant " ? -, mais derrière lesquelles l'analyse, parfois, permet de débusquer l'instrumentalisation de la figure de l'enfant au service d'un appareil idéologique et politique. Toutefois, l'enfant, c'est aussi une puissance d'adhésion au monde qui l'entoure, une force d'ouverture, des capacités d'invention poétique qu'il trouve dans la langue en même temps qu'il en fait son acquisition, ce qui le met résolument du côté du philosophe, de l'écrivain et de l'artiste. Cette disponibilité propre à l'enfance, le 7e art ne cesse de la réactiver ; il tente de nous montrer ce dont est fait son imaginaire, il offre à notre regard son apprentissage du monde et de soi, selon les modalités propres à chaque aire culturelle qui lui donne naissance. L'enfant au cinéma nous renvoie au problème du temps, envisagé de manière différente selon les civilisations qui l'ont façonné ; il interroge notre mémoire, individuelle et collective, il interroge nos " premières fois ". De plus, en tant qu'enfant-acteur ou enfant-spectateur, dans sa dimension de victime monstrueuse ou de bourreau angélique, il interroge aussi notre regard d'adulte. Le binôme innocence / perversité est ainsi porteur d'innombrables figures, où l'ambiguïté de l'enfant, la crainte que son univers parfois opaque inspire à l'adulte sont pleinement manifestées. L'intériorité de l'enfant au cinéma, révélée dans sa radicale différence d'interprétation du réel, peut donner à voir l'évanescence des critères moraux, mais aussi et surtout le brouillage symbolique qui fait toute la richesse filmique ; l'esthétique des films présentant une réalité traumatique oscille du drame psychologique à l'épouvante, du gothique au fantastique, d'où l'interrogation métaphysique n'est souvent pas absente. La richesse thématique et la variété géographique des œuvres envisagées qu'il nous est proposé de découvrir ou de redécouvrir ici font de cet ouvrage un panorama précieux de l'enfant dans tous ses états cinématographiques.

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