L'Enfant qui meurt - Motif avec variations - Grand Format

Georges Banu

,

Isabelle Ansart

,

Véronique Perruchon

Collectif

Note moyenne 
Georges Banu et Isabelle Ansart - L'Enfant qui meurt - Motif avec variations.
A l'origine, une intuition : " l'enfant qui meurt " comme motif récurrent dans le théâtre du monde, d'Occident en Orient. Par-delà tout ce qu'un tel... Lire la suite
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Résumé

A l'origine, une intuition : " l'enfant qui meurt " comme motif récurrent dans le théâtre du monde, d'Occident en Orient. Par-delà tout ce qu'un tel décès procure comme désarroi et deuils personnels, le motif cristallise un rapport au monde, révèle des stratégies de pouvoir, concentre les peurs d'une époque. Des Grecs aux Romains, de Shakespeare à Racine, " l'enfant qui meurt " renvoie à des comportements mythiques ou à des stratégies politiques. Au terme du XIXe siècle le motif gagne en fréquence et se retrouve constamment chez Tchekhov ou Ibsen, Maeterlinck ou Hauptmann. Les raisons de ces décès divergent mais elles semblent toujours échapper à la volonté des humains : maladies, accidents, noyades, chutes... La mort de l'enfant frappe les personnages comme un résidu du destin tragique, aveugle et immaîtrisable, symptôme d'une crainte d'avenir, d'une menace de stérilité et d'une impossibilité de régénération. A la fin du XXe siècle, le motif fait retour mais chez Edward Bond, Sarah Kane, Franz Xaver Kroetz, Joël Pommerat, Laurent Gaudé, Wajdi Mouawad, Hanok Lévine, ce n'est plus le destin qui frappe, mais bien souvent la mère elle-même qui tue, agression délibérée contre le principe de vie. Le cinéma et les arts plastiques ne restent pas à l'écart et le motif s'y retrouve avec une égale intensité, toujours en raison du désarroi qui se généralise : égarement sans secours, douleur sans réponse, vie sans perspective, no future. " L'enfant qui meurt ", excès qui défie la représentation.

Sommaire

  • HORIZONS
  • LE SACRIFICE DE L'ENFANT : RITUEL ET STRATEGIE
  • L'ENFANT MORT ET LE DEUIL IRRESOLU
  • L'INFANTICIDE : SYMPTOMES SOCIAL ET DISCOURS POLITIQUE
  • TUER L'ENFANCE

Caractéristiques

  • Date de parution
    04/06/2010
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35539-117-0
  • EAN
    9782355391170
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    318 pages
  • Poids
    0.464 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 21,0 cm × 2,8 cm

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À propos des auteurs

Isabelle Ansart. Coordinatrice de l'ouvrage. Professeur de lettres et de théâtre dans l'académie de Lille, elle est titulaire d'une maîtrise de lettres modernes et d'un DEA d'études théâtrales à l'université de Paris III - Sorbonne Nouvelle. Ancienne élève du cours d'art dramatique des conservatoires de Mulhouse (classe de Paulette Haman-Schlegel) et de Douai (classe de Jean-Louis Jacopin), elle s'intéresse à la dramaturgie moderne et a publié un article sur Federico Garda Lorca dans la revue Etudes théâtrales n° 36. Georges Banu est professeur d'études théâtrales à Paris III - Sorbonne Nouvelle. Il est président d'honneur de l'Association internationale des critiques de théâtre et co-rédacteur en chef de la revue Alternatives théâtrales. Il a publié un nombre important d'ouvrages sur l'oeuvre des metteurs en scène européens en particulier Peter Brook, Kl. Michael Grüber, Giorgio Strehler, Antoine Vitez, Ariane Mnouchkine, Patrice Chéreau ou Luc Bondy. Il est l'auteur d'une trilogie autour du théâtre et la peinture : Le Rideau, L'Homme de dos et Nocturnes. (éd. Adam Biro). Il a réalisé récemment plusieurs volumes collectifs consacrés au Théâtre d'art en Europe (éd. Théâtrales) aux Répétitions, de Stanislavski à Robert Wilson (éd. Actes Sud) à La Surveillance au théâtre (revue Etudes Théâtrales). Il dirige la série d'ouvrages théâtraux intitulée Le Temps du théâtre aux éditions Actes Sud. Aux éditions L'Entretemps il a publié : Exercices d'accompagnement, d'Antoine Vitez à Sarah Bernhardt. Véronique Perruchon. Coordinatrice de l'ouvrage. Docteur en études théâtrales (université Paris III - Sorbonne Nouvelle) et maître de conférences, elle est l'auteur d'une thèse sur le metteur en scène André Engel. Elle a également mené une recherche sur le théâtre contemporain et la guerre, et sur l'esthétique de la violence. Actuellement chargée de cours à l'université Lumière Lyon II en arts du spectacle, elle a publié plusieurs articles sur la mise en scène et la dramaturgie contemporaine, notamment sur Woyzeck (Etudes théâtrales n° 36) et sur Les Naufragés du fol espoir d'Ariane Mnouchkine (Alternatives théâtrales n° 104).

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