L'homme qui se prenait pour Napoléon - Pour une histoire politique de la folie

Prix Femina de l'essai
Note moyenne 
Laure Murat - L'homme qui se prenait pour Napoléon - Pour une histoire politique de la folie.
Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Mais le délire d’identification à l’empereur se vérifie-t-il dans les registres des asiles et,... Lire la suite
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Résumé

Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Mais le délire d’identification à l’empereur se vérifie-t-il dans les registres des asiles et, si oui, que cela nous enseigne-t-il sur les rapports de l’Histoire et du trouble psychique ? C’est à partir de cette question qu’est née l’idée de ce livre, dont le sujet, très vite, s’est élargi à d’autres problématiques. Quel impact les événements historiques ont-ils sur la folie ? Peut-on évaluer le rôle d’une révolution ou d’un changement de régime dans l’évolution du discours de la déraison ? Quelles inquiétudes politiques les délires portent-ils en eux ? En somme : comment délire-t-on l’Histoire ? Pour le savoir, ou du moins y voir plus clair, il fallait remonter à la source et questionner la clinique, interroger les rapports entre la guillotine et la hantise de « perdre la tête », l’enjeu de la présence de Sade à Charenton, la supposée démence des révolutionnaires, la confusion entre la pétroleuse hystérique et l’opposante politique.
Pendant trois ans, Laure Murat interrogé les archives. L’Homme qui se prenait pour Napoléon est le résultat de cette enquête.

Sommaire

  • 1793 OU COMMENT PERDRE LA TETE
  • L'ASILE, PRISON POLITIQUE ?
  • L'HOMME QUI SE PRENAIT POUR NAPOLEON
  • MORBUS DEMOCRATICUS
  • LA RAISON INSURGEE

Caractéristiques

  • Date de parution
    22/09/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-07-078664-0
  • EAN
    9782070786640
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    382 pages
  • Poids
    0.404 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 20,7 cm × 2,7 cm

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L'éditeur en parle

Au lendemain du retour des cendres de Napoléon I ?? , en 1840, le directeur de Bicêtre voit arriver dans son asile quatorze nouveaux "empereurs" . Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Que disent les archives ? Et pourquoi Napoléon, mieux que Louis XIV ? Le docteur Esquirol prétendait pouvoir raconter l'histoire de France à partir des registres des asiles. Laure Murat a voulu relever le défi, à travers une passionnante enquête sur les rapports entre histoire et folie.
On y découvre le destin de l'horloger décapité, persuadé d'avoir "perdu la tête" sous la guillotine et de vivre avec une tête de remplacement. On y retrouve aussi des personnages célèbres, comme Théroigne de Méricourt, dont la folie a été a posteriori attribuée à son engagement révolutionnaire. Idéologie ou pathologie ? Comment délire-t-on l'histoire ? Que signifie la "raison" d'Etat face à la "folie" révolutionnaire ? Ces interrogations courent tout au long du XIX ? siècle, qui invente aussi bien la "monomanie orgueilleuse" des ambitieux de la Restauration que la "maladie démocratique" des communards, et brouille les frontières entre passion politique et débordement maniaque.
Personne n'avait encore entrepris ce travail, fondé sur des archives inédites et des centaines d'observations médicales, qui pose les jalons d'une nouvelle réflexion sur l'histoire et son imaginaire. Au lendemain du retour des cendres de Napoléon I ?? , en 1840, le directeur de Bicêtre voit arriver dans son asile quatorze nouveaux "empereurs" . Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Que disent les archives ? Et pourquoi Napoléon, mieux que Louis XIV ?

À propos de l'auteur

Biographie de Laure Murat

Laure Murat, née en 1967, est chercheuse spécialisée dans l’histoire culturelle. Elle est actuellement professeure au département d’études françaises et francophones de l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA). Elle a notamment publié La Maison du docteur Blanche : histoire d’un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant (Lattès, 2001), Passage de l’Odéon : Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l’entre-deux guerres (Fayard, 2003, Folio n° 4226) et La Loi du genre.
Une histoire du « troisième sexe » (Fayard, 2006).

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