L'Ile des esclaves - Poche

Note moyenne 
Pierre de Marivaux - L'Ile des esclaves.
Quand Iphicrate et son valet Arlequin font naufrage sur l'île des esclaves, l'un a des raisons de trembler et l'autre de se réjouir, car sur cette île,... Lire la suite
3,20 €
En stock en ligne
Livré chez vous à partir du 29 mars
En magasin

Résumé

Quand Iphicrate et son valet Arlequin font naufrage sur l'île des esclaves, l'un a des raisons de trembler et l'autre de se réjouir, car sur cette île, on inverse les rôles ! Commencent alors des jeux de miroirs et de séduction, destinés à la guérison des maîtres. Marivaux, dans cette utopie vive et fantaisiste, invite le lecteur à réfléchir sur les relations entre maîtres et valets, à un siècle où l'égalité entre les hommes n'est encore qu'un rêve lointain.
Les atouts d'une oeuvre commentée avec, en plus, tous les repères pour les élèves : des rabats panoramiques avec l'oeuvre d'art en grand format et une frise historique et culturelle inédite ; des éléments d'histoire des arts ; des notes de vocabulaire adaptées ; des rubriques outils de la langue pratiques ; des encadrés méthode efficaces ; un lexique.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/06/2016
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-75128-6
  • EAN
    9782210751286
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    96 pages
  • Poids
    0.104 Kg
  • Dimensions
    13,2 cm × 18,0 cm × 0,6 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Pierre de Marivaux

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est issu d'une famille de noblesse de robe. Il naît à Paris en 1688, mais grandit à Riom (Auvergne) où son père Nicolas Carlet occupe la charge de contrôleur puis de directeur de la Monnaie (1704-1719), charge obtenue grâce au soutien de la famille de son épouse, plus aisée : Anne-Marie Bullet, dont le frère, Pierre Bullet, est architecte royal. Après des études classiques, Pierre Carlet revient à Paris et s'inscrit à la faculté de droit (1710) dans l'intention de devenir avocat et de succéder à son père comme fonctionnaire royal.
Mais dès son arrivée, il fréquente les milieux artistiques et intellectuels, notamment le salon de Mme de Lambert où il ne tarde pas à rallier le camp des Modernes rassemblés autour du philosophe Fontenelle. Grâce au soutien de ce dernier, il publie sa première pièce, Le Père prudent et équitable, ainsi que son premier roman, Les Effets surprenants de la sympathie (1713), et rejoint le groupe des Modernes dans la rédaction du journal Le Nouveau Mercure (1717).
Marivaux vient de débuter une carrière d'écrivain quand il épouse Colombe Bollogne, fille d'un avocat "conseiller du roi" : elle lui apporte une dot qui partira en fumée dans la banqueroute du financier Law (1720). Complètement ruiné, Marivaux, à qui l'on vient de refuser la succession de son père, devient un homme de lettres professionnel. Tout en conservant ses habitudes mondaines, il poursuit sa carrière entamée dans ses trois domaines de prédilection.
Il crée son propre journal, Le Spectateur français (1721), puis L'Indigent philosophe (1727) et Le Cabinet du philosophe (1734), avant de revenir au Mercure (1751-1758). Dans le même temps, il écrit pour le Théâtre-Italien vingt-sept comédies en prose (dont dix-huit en un acte) et presque autant pour le Théâtre-Français et les théâtres de société. Il publie encore deux romans inachevés : La Vie de Marianne, dont la parution s'étend sur dix ans, et Le Paysan parvenu, deux autobiographies fictives tout aussi originales dans leurs techniques narratives que dans le choix des vies racontées.
Après son élection à l'Académie (1742) - gagnée contre Voltaire -, il se consacre aux séances du dictionnaire et à l'écriture de discours académiques, en forme de "réflexions" morales ou esthétiques. En 1744, après plus de vingt ans de veuvage, il s'installe avec Mlle de Saint-Jean dans son hôtel particulier, tandis que sa fille unique, faute de dot, entre au couvent. Si sa production théâtrale se ralentit, ses pièces anciennes sont constamment reprises par les Italiens (L'Ile des esclaves, 1757) et les Comédiens-Français (La Surprise de l'amour, 1763).
Certaines, trop audacieuses, n'ont pas encore trouvé leur public du vivant de Marivaux, telle La Colonie, publiée en 1750. Du moins, comme l'avait prévu Fréron (critique littéraire, 1718-1776, auteur de pamphlets contre Voltaire), "la postérité jouira de ses écrits" , mais elle n'aura pas comme ses contemporains "l'avantage d'en posséder l'auteur, d'admirer en lui l'accord heureux des talents et des vertus, et de trouver dans l'écrivain estimable le galant homme et le citoyen le plus digne d'être aimé" .

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

3,20 €